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Fin de la campagne collaborative d’éducation de l’IA à Belfort : et maintenant ?

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Les registres des délibérations de la Ville de Belfort servent d’expérimentation pour la reconnaissance automatisée d’écritures manuscrites. Grâce à l’engagement de 87 contributeurs bénévoles, la phase d’éducation de la machine est terminée et le lancement de la lecture des 18 500 pages restantes va commencer.
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Capture AM Belfort

Nous vous avions présenté le projet cet hiver : les Archives municipales de Belfort ont noué un partenariat avec la société Teklia pour passer les anciennes délibérations du conseil municipal (1790-1946) à la reconnaissance automatisée d’écriture manuscrite. Un appel à bénévoles avait donc été lancé, proposant à chaque contributeur de retranscrire quelques pages pour « éduquer » la machine.

Il y a quelques jours, les responsables de ce projet collaboratif ont annoncé que la campagne de transcription « humaine » était terminée. Grâce à l’engagement et au dévouement de 87 contributeurs, un échantillon de 616 pages a pu être transcrit avec succès. Le temps médian passé sur chaque page a été de 20 minutes et 33 secondes, un témoignage de l’attention et du soin apportés à chaque transcription par les bénévoles. Sur un plan statistique, 64 % des pages ont été transcrites par deux annotateurs indépendants, 27 % par un seul annotateur et 9 % ont été omises.

Les Archives de Belfort et Teklia sont maintenant prêts à passer à la phase suivante du projet qui consiste à engager le système de reconnaissance automatique d’écriture manuscrite. Les transcriptions produites par des humains seront utilisées pour éduquer le système, qui sera ensuite appliqué aux 18 500 pages restantes des registres des délibérations du conseil municipal.

Cela signifie que, grâce aux bénévoles, ces archives historiques seront bientôt accessibles à tous pour une recherche en plein texte. C’est une avancée significative pour la préservation et la diffusion du patrimoine. De plus, ce modèle sera utilisé comme base pour traiter les registres d’autres communes, car Teklia est un acteur majeur dans le domaine de la reconnaissance automatisée d’écritures manuscrites, c’est notamment la société qui gère le projet Socface. La contribution de toutes celles et tous ceux qui se sont investis sert donc non seulement la ville de Belfort, mais aussi d’autres projets du même type à travers la France.

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