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La reine est morte, vive la reine Camilla !

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Camilla Rosemary Shand, reine consort du Royaume-Uni, depuis le 8 septembre 2022, date de l'intronisation de son époux Charles III.
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The Royal Family

Après la reine Elizabeth, née princesse, voici la reine consort Camilla, née Shand, sur laquelle l’article de Wikipédia qui lui est consacré renseigne déjà largement.

Née à Londres en 1947, celle qui a grandi dans le Sussex, est issue d’une famille déjà bien lancée : père officier de l’armée anglaise, reconverti dans le négoce du vin (Bruce SHAND) ; grand-père écrivain, et beau-frère d’un vice premier ministre (Geoffrey Howe) ; mère, née Rosalind CUBITT, fille du troisième baron Ashcombe, et arrière-petite-fille par sa mère d’Alice KEPPEL (1868-1947), la plus connue des maîtresses d’Edouard VII, avec là encore des lignées de barons, dont un ancêtre plus éloigné (Arnold Joost van Keppel, comte d’Albemarie, décédé en 1718) avait été un favori de Guillaume III, roi d’Angleterre et stathouder des Provinces-Unies.

Son premier mari, l’officier Andrew PARKER BOWLES, épousé en 1973 et dont elle a divorcé en 1995, avec un garçon et une fille, descend de son côté des comtes de Macclesfield et des baronnets Trafford, et de loin des rois PLANTAGENET, tout en devant son nom au mariage de des grands-parents, en 1913 (Eustace PARKER et Wilma BOWLES).

Une famille lancée et donc une généalogie très riche, que l’on peut notamment découvrir et explorer par l’arbre généalogique de Camilla, déposé sur Geneanet par le super spécialiste des familles anglo-saxonnes qu’est Tim Dowling. Un arbre bien sûr complétable, la montrant cependant descendante, entre autres, des STUART, mais dotée aussi de racines françaises, par l’intermédiaire d’ancêtres québécois.

En effet, son sosa n° 239, Marie Charlotte COURSOLLE épouse JONES, née au Québec en 1756, était fille de Michel COURSOLLE, né en 1707 à La Flotte en Ré et de Marie Josèphe GUYON. Ses grands-parents paternels (Pierre COURSOLLE et Antoinette ROUX, mariés à La Rochelle en 1703, étaient, lui, un chaudronnier auvergnat ambulant, né dans le village de Lugarde, dans le Cantal et fixé en Charente-Maritime, dont on trouvera l’ascendance (à Marchastel) sur l’arbre de Daniel Paris, qui donnera aussi celle de son épouse, née GUYON conduisant à Mortagne-au-Perche, Niort, La Rochelle et Saint-Jean-d’Angely, Saint-Malo, Auxerre et Paris (avec des ancêtres parisiens du XVe siècle !), et cela par les plus vieilles familles de la Nouvelle France, comme les COUILLARD, CLOUTIER, HÉBERT… Des ancêtres par lesquels on peut découvrir que Camilla cousine avec Luc Plamondon, Diane Tell, Céline Dion, Isabelle Boulay, comme aussi avec… Hilary Clinton.

Un autre arbre en ligne, déposé sur Geneanet par Kristina Hewitt montre la reine consort descendante aussi des rois Charles I et Charles II et par la femme du premier, Henriette Marie de France, fille de notre roi Henri IV de toutes les familles royales d’Europe…

Diana Spencer, Kate Middleton et Meghan Markle

Une généalogie enviable ? Y compris par feu Diana, dont elle a pris la place ? Pas vraiment, la généalogie de Diana Spencer, mise en ligne elle aussi par le même Tim Dowling, la montre issue de familles de statut social nettement supérieur, avec toutefois, à la neuvième génération, un couple d’ancêtres communs, William KEPPEL (1702-1754) et Anne LENNOX (1703-1789), et par eux les mêmes rois Charles I et II d’Angleterre et Henriette Marie de France, fille d’Henri IV, etc. What for a surprise !

Ajoutons que cette reine consort bien vivante cohabitera peut-être un jour avec une autre reine tout court, qui pourrait être l’épouse son beau-fils, le prince héritier, William, en la personne de Kate Middleton, nouvelle princesse de Galles, dont l’incontournable Tim Dowling ne saurait nous priver de la généalogie. Une généalogie beaucoup plus modeste, avec ainsi un ancêtre Goldsmith charpentier, mais avec cependant aussi les SPENCER (ceux de sa belle-mère Diana) et nombre de très grands noms de la grande noblesse anglaise, comme les BOLEYN (famille d’Anne, l’épouse du roi Henri VIII) et les HOWARD et également les PLANTAGENET (par le roi Edouard III) et par eux la célèbre fille de notre roi Philippe-le-Bel, Isabelle, reine d’Angleterre, surnommée la « Louve de France », qui avait été à l’origine de la guerre de Cent ans… Avec aussi une foule d’ancêtres plus obscurs, y compris des Français, comme à la 11e génération son sosa n° 1200, nommé Gaston Martineau, natif de Bergerac. Une généalogie qui présente aussi quelques points communs avec celle d’une dernière princesse, Meghan Markle, que l’on ne saurait oublier ici. Une généalogie elle aussi présentée par Tim Dowling qui conduira au même roi Edouard III PLANTAGENET et à la même Isabelle de France.

Comme quoi, décidément, à la cour d’Angleterre, toutes les dames sont cousines…

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