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Les racines familiales de Marcel Pagnol, en Provence et ailleurs

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Marcel Pagnol, écrivain, cinéaste et académicien.

On peut dire que la généalogie et la famille de Marcel Pagnol, né en 1895 à Aubagne et décédé voilà aujourd’hui cinquante ans (le 18 avril 1974), sont très bien connues.

D’abord par plusieurs articles de Wikipédia, sur sa famille et sur son père, instituteur laïc, fils d’un tailleur de pierres et compagnon du Tour de France, et époux d’une couturière, à la santé fragile, qui mourut alors que Marcel n’avait que quinze ans. L’article Wikipédia le concernant ajoute à tout cela que la famille Pagnol « est originaire de Romanos, ses ancêtres ayant quitté l'Espagne au XVe siècle pour s'installer dans le Midi de la France, où ses aïeux se spécialisent dans le métier d'armurier et d'artificier ». Une assertion dont on ignore l’origine, et que rien ne semble permettre d’étayer.

Car voyons en effet d’abord le patronyme : très rare, porté aujourd’hui par moins de vingt foyers, il semble néanmoins devoir être considéré comme polyphylétique, du fait que, si la majorité des porteurs du nom connus au XVIIe siècle étaient originaires du Vaucluse, où la lignée de Marcel a son berceau, on en trouvait également dans d’autres régions : en Auvergne (d’où des ancêtres de l’acteur Claude Piéplu), en Normandie, mais aussi en Italie et en Belgique. Rien que de très logique, puisque ce nom surnommait des hommes originaires d’Espagne…

Pour ce qui est de sa généalogie, on explorera l’arbre proposé par Geneastar, arbre lui valant à ce jour 41 cousins (seulement…).

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Généalogie de Marcel Pagnol sur Geneastar.
Crédits
Capture Geneastar

La lignée patronymique, d’abord, originaire de Valréas, confirme le grand-père maçon, fils et petit-fils d’armuriers avec, antérieurement, d’apparemment très classiques paysans. Une lignée que l’on peut remonter un peu loin que sur cet arbre, jusqu’à Michel Pagnol, époux d’Antoinette CROUZET, né en mai 1601 à Valréas, dont les origines seraient : fils de Antoine (décédé en 1627) et Antoinette CLAVEL, petit-fils de Maître André PAGNOL, né vers 1580 et décédé en 1659, marié en 1601 à Vaison-la-Romaine avec Blanche JUGET et arrière-petit-fils de Me Barthélémy PAGNOL, marié par contrat en 1575 à Valréas avec Barthélémie CROUSATE, lequel ancêtre, né vers 1550, était meunier.

Auparavant, certains auteurs et chercheurs citent un acte passé en 1512 par des frères PANHOLS, signant un accord de métayage avec les religieux cordeliers pour leur propriété de la Matte, située à  quelque deux kilomètres du centre de Valréas, localité faisant partie de l’enclave papale et domaine dont les ancêtres de Marcel Pagnol ont été longtemps fermiers à la Matte et où leur bastide existerait encore.

Au reste, les racines de Marcel Pagnol sont dispersées entre la Provence, avec leur majorité dans les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse et la Drôme voisine, la Bretagne et la Normandie et enfin l’est, avec la région de Belfort.

D’abord la Provence, donc, avec les sosa 4, 5 et 7, comme on pourra le voir, en complétant l’arbre de Geneastar :

  • pour les quartiers LATARD/FARNIER, avec l’arbre de Marie-Thérèse Delouche, conduisant dans la Drôme (Bouvières, Petit-Paris, Saint-Nazaire-le-Désert) avec un possible cousinage, par les RASPAIL avec l’écrivain Jean Raspail, dont la lignée patronymique est originaire de Loriol-sur-Drôme, nettement plus au nord) ;
  • pour les quartiers GOUNET/TERRIN, avec l’arbre de Michelle Estevez, qui donnera aussi l’ascendance MARCEL (sosa 13), que l’on complétera par des recherches sur les GOUNET, connus par un mariage en 1754 à Marseille, entre Claude HUGONET (sic !) et Thérèse FLAYOL, le marié fils d’Alexandre et Antoinette HENRY, de Toulon (couple sur lequel on bloquera) et la mariée fille d’André et Françoise Martin, de Marseille, avec ici l’arbre de Guillaume Rouvier ;
  • la branche CLEMENT/DAUMAS, également originaire du Var, par l’arbre de Véronique Cescutdufour.

Ensuite la région de Belfort, où l’arrière-arrière-arrière-grand-père, armurier au bataillon de la Drôme, cantonné à Belfort, avait convolé, en 1794, à Giromagny, avec Rose SIMON, fille de Jean-Paul et de Jeanne Baptiste PREVOT (voir l’arbre de François Rivallain).

Enfin l’ouest de la France, par le grand-père maternel, Auguste LANSOT, mécanicien de 1ère classe de la marine, mort de la fièvre bilieuse à l'hôpital de marine de Rio de Janeiro, en 1877, que sa vie de marin avait conduit à Marseille, où il avait rencontré l’âme sœur. Un ancêtre qui était né à Lorient, du mariage du normand, Pierre Amable LANSOT, ouvrier militaire de la Marine, natif de Saussey, près de Coutances, dans la Manche, et de la Bretonne, Marie-Yvonne GUYOMAR, native de Trédarzec, entre Lannion et Paimpol, dans les Côtes-d’Armor. Des quartiers que l’on pourra compléter :

  • les Normands (à Saussey et Agon), avec l’arbre d’Alain Le Pontois puis, pour la famille de LEMPÉRIÈRE (Marguerite, épouse GODEFROY, fille de Michel et petite-fille de l’écuyer, Guy, par l'arbre de Cédric Élie, remontée jusqu’au Xe siècle, sans pour autant apporter de grands ancêtres ;
  • les Bretons, par l’arbre de Lionel Moguérou, avec racines à Pleubian, Pleudaniel, Langoat, Kerbors, Pleumeur-Gautier, Saint-Gilles-le-Vicomte…

Tout cela, sans que l’on puisse noter de parenté particulière, comme si Marcel Pagnol se suffisait à lui-même… Sauf peut-être, par les PARANTHOEN, avec la super centenaire Honorine Rondello (1903-2017).

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