Les origines familiales de Guy Marchand
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Les obsèques de Guy Marchand, célébrées ce mercredi 27 décembre à Mollégès (Bouches-du-Rhône), sont suivies d'un rassemblement joyeux et festif, selon les souhaits de l'artiste.
Né le 22 mai 1937, ce vrai gamin de Paris était le fils de Raymond, garagiste communiste, qu’il comparait à Gabin dans Remorques, et de Germaine, « beauté fantastique » qui avait voulu entrer dans les ordres, une mère dont il conservait la photo en évidence sur son bureau et ses cendres dans sa chambre.
Un gamin de Paris aux ancêtres divers et variés, avec un arbre généalogique exploré dès 2007 par Myriam Provence et donc bien connu depuis, avec un bel arbre en ligne déposé sur Geneastar par Pascal Bédu, qui vaut à l’acteur quelque 149 cousins généalogistes. Un arbre très complet, sur six générations, avec toutefois un enfant naturel (le sosa 22 étant un père inconnu) et un zeste d’endogamie (avec les NAU, mariés ente cousins germains, en 1881). Un arbre conduisant vers de nombreuses régions, entre la Charente, l’Anjou, le Berry, l’Ile-de-France, la Bourgogne, l’Alsace et le Nord.
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Le grand-père paternel, Émile, tourneur sur métaux et mécanicien à Paris, né au Lude, dans la Sarthe, avait ses racines essentiellement concentrées aux confins des trois départements de la Sarthe (Le Lude, Saint-Germain-d’Arcé, Coulongé, La Ferté-Bernard…) du Maine-et-Loire (Chalonnes-sur-le-Lude…) et de l’Indre-et-Loire (Channay-sur-Lathan, Saint-Aubin-le-Dépeint, Marcilly-sur-Maulne…) avec éventuellement quelques excroissances dans le département proche de la Mayenne (Martigné, Saint-Léger…).
Mais la lignée patronymique, établie dans ce secteur vers 1750, était en réalité originaire de Bourgogne : l’arrière-grand-père tailleur de pierre, étant fils et petit-fils de charpentiers, le plus ancien étant natif de Reulle-Vergy, village de la banlieue de Dijon, où les ancêtres étaient laboureurs et surtout vignerons, dans l’actuelle grande région viticole de la Côte de Nuits. La lignée, remontée au couple Edme MARCHAND / Marguerite CRASOT, marié vers 1620, offre de belles endogamies en perspective.
Les ancêtres de la grand-mère maternelle, modiste puis employée de banque, native de Levallois-Perret, offrent une intéressante mosaïque généalogique, avec des racines paysannes en Seine-et-Marne (à Bouron-Marlotte, Jaqueville-Amponville, Moret-sur-Loing….), dans l’Essonne (Sant-Escobille, Dourdan….), avec une incursion dans l’Eure-et-Loir (Mainvilliers…). Des racines plus variées par l’aïeule mère célibataire, professeur de piano à Paris mais native de Chatenois, dans le Bas-Rhin, fille d’un capitaine de Gendarmerie, officier de la Légion d’honneur (François Georges Louis Wolbert).
Voici en effet l’Alsace, avec de nombreux notables, greffiers, notaires, etc., à Châtenois, Obernai, Haguenau, Saverne…, avec un aïeul direct (Jean-Jacques Wollbrett), né à Marmoutier en 1619 et fixé à Saverne, où il était aubergiste "Au Bouc", membre du conseil, et prévôt, comma aussi avec quelques ancêtres suisses et allemands.
Mais voici aussi l’épouse du capitaine de gendarmerie, native de Saint-Amad-Montrond, dans le Berry, où, née en 1794, en pleine Révolution et fille d’un juge et agent de district acquis aux idées républicaines, s’était vue prénommée « Unité ». Une aïeule dont le père était Charentais (Angoulême, famille de notables, DURIOU, successivement sieurs du Châtelard et de Tourtazeau, eux aussi notaires, avocats, procureurs au présidial…) et la mère de l’Indre (Châteauroux, Buzançais…).
Mais dans cette généalogie, ce sont incontestablement les Hauts-de-France qui dominent, avec la branche maternelle. La mère de Guy Marchand, née à Neuville-Saint-Rémy, localité limitrophe de Cambrai, avait la majorité de ses racines en Cambrésis (Cantaing-sur-Escaut, Flesquières, Fontaine-Notre-Dame) et aux confins des quatre départements du Nord, du Pas-de-Calais (Inchy-en Artois…), de la Somme (Mametz, Combles…) et de l’Aisne (Sains-Richaumont…) avec des ancêtres le plus souvent modestes (tordeur d’huile, maçons, cordonniers, maquignons…) mais cependant quelques notables, dont une branche conduisant vers les NOIRMAND, bourgeois de Cambrai, et par eux à de nombreuses familles de l’ancienne noblesse régionale, parmi lesquelles on trouvera les Comtes de Flandres dont l’un d’eux était l’époux d’une petite fille d’Hugues Capet, aïeule de l’acteur à la 27e génération.
Un bel arbre cependant complétable, avec :
- l’arbre en ligne d’Agnès Fagault, pour le sosa 70, Michel JB VALLET, scieur de long, décédé au Lude non pas en 1816 mais en 1829, fils de Michel et Anne DORISE, mariés en 1754 à Verneuil-le-Chétif ;
- un autre arbre en ligne, donnant les branche LEGRAIN/PILU ;
- l’arbre de Gervaise Canus qui donne l’ascendance des sosa 82/83 (ROCHERON/GUÉRIN) ;
- l'arbre de Freddy Marcille qui donne les ancêtres du couple POINSARD/GUILLIN ;
- enfin l'arbre de Nathalie Garrec qui donne les ancêtres du n° 87 (FLAVIEN.
Un arbre sans le moindre Nestor, ni rapport avec celui des BURMA (ou BUERMA), originaires quant à eux d’Amsterdam…
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