Noms de famille

Crec’hriou

Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la terre bretonne. Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Crec’hriou », de krech’, creach, « colline », « hauteur » et de riou, nom personnel, « roi ». C’est à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce surnom d’origine s’est transformé en nom de famille héréditaire. Fréquence et localisation : le patronyme Crec’hriou compte 15 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà présent dans les Côtes-d’Armor à la fin du XIXe siècle, département auquel il faut
ajouter la Mayenne, l’Ille-et-Vilaine et l’ensemble de la région Ile-deFrance à la fin du XXe siècle. La forme patronymique proche Créach compte 215 foyers en France de nos jours. Tout comme aujourd’hui, elle était essentiellement présente dans le Finistère à la fin du XIXe siècle et semblerait à rapprocher du nom du lieu-dit « Creach » situé sur la commune de Trégunc dans le Finistère. De toute évidence le patronyme Crec’hriou doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et phylum, « tribu »). Cette notion s’applique en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique, un nom rare offrant une grande probabilité de « cousinage » entre ses porteurs.

Départements/pays associés à ce nom
Côtes-d'Armor (22), Mayenne (53), Ille-et-Vilaine (35)

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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