Gesvret
Un peu plus de 30 foyers en France (dont 25 en Bretagne, notamment en Ille-et-Vilaine), pour ce patronyme dont l’origine semble à chercher dans un nom de lieu-dit. Dans ce cas, il serait à rapprocher de la quinzaine de « Gesvres », « Le Gesvres » de Loire-Atlantique et même du château de « Gesvres-le-Duc », commune de Crouy-sur-Ourcq en Seine-et-Marne. Nous retrouvons avec ces noms des formes d’anciens noms de domaines, à rapprocher du nom de la comme de Gesvres en Mayenne, dont l’origine s’explique par celui de son fondateur un Germain nommé Givara.
Formes patronymiques proches et toutes très rares, moins de 10 foyers en France : Gesvre, Gesvres, Gevrese, Gevret, Gevrest ; Gevresse, etc.
Cas particulier : Gevrey, 195 foyers en France, Bourgogne, Ile-de-France. Ce nom nous ramène vers la dénomination d’un grand vin de Bourgogne particulièrement apprécié. D’après Gevrey (-Chambertin), dans sa première forme : « le domaine ayant appartenu au colon Romain Gabrius », à rapprocher de Gabriel (en hébreu Gebher-El, « L’Homme de Dieu »),
L’Histoire : depuis le XVIe siècle, la famille descendant de Louis Potier, seigneur de Tresmes et de Gesvres s’est illustrée au service de la monarchie. Son fils aîné, René, est duc et pair de France, son cadet, Léon, gouverneur de Paris, laisse un fils François-Bernard qui se distingue pendant la campagne d’Alsace (sous les ordres du grand Turenne). Son fils, Louis-Léon, gouverneur d’Ile-de-France, est le père de Louis-Joachim, né en 1733, qui meurt sur l’échafaud en 1794, sans laisser de descendance.