Vianney
Respectant l’esprit de la loi de 1803, un jeune chanteur français porte comme prénom le patronyme de saint Jean-Marie Vianney, fêté le 4 août… il s’agit de Vianney Bureau, dit « Vianney », né le 13 février 1991 à Pau. Il est auteur-compositeur-interprète français.
Dans l’article 1er de la loi du 1er avril 1803, le Premier Consul Napoléon Bonaparte en finit avec la « fantaisie » qui avait cours dans l’attribution des prénoms pendant la période révolutionnaire : « À compter de la publication de la présente loi, les noms en usage dans les différents calendriers, et ceux des personnages connus de l’histoire ancienne, pourront seuls être reçus, comme prénoms sur les registres de l’état civil destinés à constater la naissance des enfants et il est interdit aux officiels publics d’en admettre aucun autre dans leurs actes ». Nota : il faudra attendre la loi du 8 janvier 1993 pour que liberté soit donnée aux parents dans le choix des prénoms de leurs enfants, même si les officiers d’état civil gardent le droit de faire obstacle à des fantaisies malvenues qui seraient préjudiciables à leurs porteurs.
Nous connaissons un « Plan-Vianney » sur la commune du Bourg-d’Oisans en Isère et « Chez-Vianney », commune d’Essentines-en-Donzy dans la Loire.
Comme nom de famille, Vianney est porté par moins de 10 foyers en France, notamment dans l’Ain, la forme Vianey est plus fréquente avec 60 foyers en France, partagés entre Savoie et Rhône ; les Vianay sont rares alors que les Viannay comptent autour de 100 foyers, notamment en Haute-Savoie, dans le Rhône, l’Ain, la Loire, etc. À signaler un « Bois-de-Viannay », commune de Marsonnas dans l’Ain.