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Algérie : l’état civil de 1922 en ligne et indexé par le GAMT

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L’arrivée des actes récents se fait au compte-goutte sur le site des Archives nationales d’Outre-mer car les microfilms numérisés ne sont pas redécoupés et il faut attendre que cent ans soient écoulés pour le dernier acte qui y figure avant que toutes les images de la bobine soient mises en ligne.
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Capture Anom

L’état civil européen d’Algérie, resté sur place lors de l’indépendance, n’est accessible que par les microfilms réalisés lors de deux campagnes déjà anciennes. Ces images, conservées par le Service central d’état civil (SCEC) de Nantes, sont mises en ligne progressivement sur le site des Archives nationales d’outre-mer (Anom), mais les bobines ne sont pas « redécoupées » lorsqu’elles sont pluriannuelles, ce qui est le cas des petites et moyennes communes. Il faut donc attendre 100 ans après la date du dernier acte du registre pour y avoir accès, y compris pour les mariages et les décès…

C’est pourquoi les registres d’état civil de 1922 viennent d’arriver en ligne il y a seulement quelques semaines. Il faut noter, en outre, que les microfilms d’origine sont partiels : certaines communes en sont totalement absentes, pour d’autres une seule catégorie d’actes a pu être microfilmée puis numérisée, et pour la plupart des communes il manque de nombreuses années. L’estimation faite par les spécialistes annonce plus d’un million et demi d’actes manquants, au total.

Contrairement aux registres plus anciens qui sont en ligne sur le portail des Anom, les actes contenus dans les nouvelles images ajoutées au fil de l’eau ne sont pas indexés. Il n’est donc pas possible de lancer une recherche grâce au formulaire situé à gauche de l’écran pour retrouver un ancêtre. Il est toujours possible, en revanche, de feuilleter les registres page par page, tout à fait librement et gratuitement.

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Les bénévoles de l’association Généalogie Algérie Maroc Tunisie se sont attaqués à l’indexation des actes de 1922 qui viennent d’apparaître en ligne et ceux-ci sont intégrés dans la base accessible à tous les internautes. Les détails des résultats sont, en revanche, réservés aux adhérents.
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Capture GAMT

Pour faciliter et accélérer les travaux des chercheurs, les bénévoles de l’association Généalogie Algérie Maroc Tunisie (GAMT) relèvent les noms et prénoms des individus figurant dans ces registres plus récents. Les actes deviennent ainsi accessibles à partir de leur base disponible en ligne, qui est interrogeable par tous les internautes, membres ou non de l’association, à partir d’un patronyme. Cette recherche permet à toutes et tous de savoir immédiatement si un patronyme apparaît ou non dans les sources disponibles. Les résultats détaillés sont, en revanche, réservés aux seuls adhérents.

Le travail de l’association sur les registres de 1922 permet déjà d’effectuer des recherches nominatives dans :

  • les naissances de l’Algérie (Blida, Bône, Constantine, Misserghin, Oran, Philippeville et Sidi-Bel-Abbès), du Maroc (Casablanca) et de la Tunisie (Gabès et Sousse) ;
  • les mariages de l’Algérie (Alger, Maison-Carrée, Marnia, Mers-el-Kébir et Oran), du le Maroc (Casablanca) et de la Tunisie (Gabès, Grombalia, Kairouan et Sousse) ;
  • les décès de l’Algérie (Alger, Blida, Constantine, Hammam-Bou-Adja et Misserghin), du Maroc (Casablanca) et de la Tunisie (Gabès).

Leur travail se poursuit inlassablement sur les autres communes et l’ensemble sera bientôt présenté sous une nouvelle forme, dans un site internet entièrement refondu, d’ici la fin de cette année. Rappelons enfin qu’en complément de la numérisation réalisée par les Archives nationales d’outre-mer à Aix-en-Provence pour l’Algérie, l’association Généalogie Algérie Maroc Tunisie a relevé les actes manquants trouvés par ailleurs (BnF, APC d’Algérie, etc.), ainsi que ceux du Maroc et de la Tunisie.

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