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Du bénéfice collatéral des relevés généalogiques

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Après quelques décennies d’errance, le feuillet manquant de la table décennale 1903-1912 de la commune d’Ornes a pu regagner le registre qu’il n’aurait jamais dû quitter, grâce au travail des bénévoles du Cercle généalogique de la Meuse et au personnel des Archives départementales.
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AD55

L’histoire commence au début de cet été, précisément le 1er juillet dernier, dans la salle de lecture des Archives départementales de la Meuse. Un lecteur consulte un registre d’état civil de la commune de Belleville à la recherche d’informations pour sa généalogie. En feuilletant les pages, il découvre un feuillet volant appartenant de toute évidence à une table décennale de naissances, mais sans que la commune puisse être identifiée. Le vertueux lecteur informe la présidence de salle de sa découverte mais personne ne sait d’où peut venir cette page perdue au milieu du registre…

C’était sans compter le Cercle généalogique de la Meuse, une association qui fait référence dans le département. En effet, le lendemain de la découverte, un bénévole de ce cercle tenait une permanence aux Archives départementales. Lorraine Pitance, qui travaille au Pôle vie familiale et sociale de la Direction Éducation et Culture des Archives de la Meuse, a eu l’éclair de génie de consulter cette personne : « Je me suis adressée à elle pour savoir s’il était possible de retrouver des noms présents sur le feuillet dans leur base de données (dépouillement des actes d’état civil meusiens). En quelques minutes, nous avons obtenu un résultat sur le lieu de naissance de plusieurs individus et l’origine du feuillet a ainsi été retrouvée. »

Après vérification de la table décennale du registre d’état civil de la commune d’Ornes (1903-1912), il manquait bien un feuillet… On observe par ailleurs sur celui-ci des dégradations sur l’ensemble de son contour (bords particulièrement pliés, déchirés, lacunaires…). La reliure évite en partie ce genre de dégradations, ce qui montre que le feuillet était « isolé » depuis un moment et n’a peut-être jamais été relié.

Sans les dépouillements associatifs, chercher la provenance du feuillet égaré revenait à chercher une aiguille dans une meule de foin… C’est donc bien grâce au travail de dépouillement du Cercle généalogique de la Meuse et à sa base de données bien fournie que la page volante a pu être réintégrée dans le registre après quelques décennies d’errance… Une belle histoire comme on aimerait en voir plus souvent, racontée sur Facebook par Lorraine Pitance.

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