Commémoration du 8 mai : sauvegarder les lieux de mémoire
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La France compte des centaines de nécropoles regroupant plusieurs centaines de milliers de soldats décédés lors des guerres du XXe siècle. Pour participer à la sauvegarde de ces lieux de mémoire et ne jamais oublier l’identité de ceux qui sont morts pour leur patrie, Geneanet a déjà recensé plus de 600 cimetières et nécropoles militaires concernant des soldats britanniques, allemands, américains, australiens... sans oublier les 265 qui concernent des Français.
À l’occasion de la commémoration du 8 mai, et donc du 78e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, les indexations des cimetières militaires concernant ce conflit doivent être soulignées, comme celle de la nécropole nationale de Rétaud ou celle du mémorial de Chasseneuil-sur-Bonnieure qui référencent respectivement 332 tombes et 2002 tombes. Mais tout n’est pas encore complet sur l’ensemble du territoire et le projet d’inventaire photographique « Nécropoles militaires » se poursuit pour rendre hommage aux soldats disparus et permettre à chaque généalogiste de retrouver leur tombe.
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Au-delà de l’indispensable travail de mémoire autour des nécropoles militaires, « Sauvons nos tombes » s’attache depuis bientôt une décennie à faire perdurer la mémoire de nos ancêtres en photographiant et indexant les tombes anciennes et/ou détériorées dans tous les cimetières de France et d’ailleurs. L'opération est depuis longtemps un succès avec l’implication de plus de 28 000 bénévoles qui permettent aujourd’hui de rendre accessible plus de 5 millions de tombes photographiées et indexées.
Afin de poursuivre cette sauvegarde patrimoniale et mémorielle, Geneanet incite un maximum de volontaires à photographier et mettre en ligne les tombes qui ne le sont pas encore (elles sont nombreuses) à l’occasion de la 8e édition du Printemps des cimetières, du 12 au 14 mai 2023. Chacun peut collaborer en fonction de ses moyens : soit en photographiant des tombes, soit en indexant leurs images mises en ligne. Une vidéo disponible sur YouTube détaille le cadre de l’opération.
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