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Des permanences généalogiques à la plage

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Pendant l’été, le Cercle généalogique de la Côte d’Émeraude va à la rencontre des plaisanciers.
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Cercle généalogique de la Côte d’Émeraude

Les 19 juillet et 9 août prochain, la généalogie prendra ses quartiers à la plage de l’Écluse de Dinard (Ille-et-Vilaine). Une initiative du Cercle généalogique de la Côte d’Émeraude : « Nous n’avions pas chômé pour un premier essai l’an dernier ; nous renouvelons donc l’opération sur deux jours cette fois », se félicite Claude Leforestier, président du CGCE.

Sous deux barnums, situés sur la digue au ras de la plage et agrémentés de quelques panneaux explicatifs ou arbres généalogiques, des adhérents accueilleront les visiteurs en quête de leurs ancêtres.

À l’aide de plusieurs ordinateurs, ils guideront les estivants dans leurs recherches. Mais direz-vous, que trouver d’intéressant, puisque tous les registres d’état civil ou paroissiaux sont sur les sites des Archives départementales ? « On a une base de données numérisée par nos soins de 65 000 marins de Saint-Malo. Certains ont été bluffés de voir que nous avions leur ancêtre, avec tous ses embarquement et débarquements. C’est un atout ! », apprécie Claude Leforestier. Sans compter les recensements de population, les registres matricules qui ne sont pas non plus en ligne. Daniel D’Hem, habitant Lancieux, à dix kilomètres de Dinard, s’était lui promis de s’attaquer à sa généalogie avec sa retraite et la fin de son mandat de conseiller municipal. Alors, il est venu à la permanence plage : « Une adhérente m’a accueilli, montré comment on utilisait Heredis, indiqué ce que faisait l’association ». Pour s’assurer une belle fréquentation, l’association compte diffuser largement des tracts annonçant la journée sur le grand marché de Dinard et communiquer via les médias locaux.

Cette initiative représente un réel enjeu pour le CGCE afin de se faire connaitre et de recruter de nouveaux adhérents (qui sont 210 à ce jour). Ici, les passants ou plagistes ont le temps… « Il nous faut offrir autre chose. Nous expliquons aux visiteurs que l’association est adhérente à GeneaBank (et ses 106 millions d’actes disponibles), qu’elle propose des ateliers mensuels (comment utiliser le recensement de population, les photos, rechercher un inscrit maritime ou un militaire, lire un acte ancien) », énumère le président du CGCE.

Et cela fonctionne : dix adhésions ainsi obtenues l’an dernier. « Tous ne sont pas du coin, ils adhèrent surtout pour qu’on les aide, pour la méthode », observe Claude Leforestier. C’est le cas de Daniel D’Hem, nouveau depuis janvier dernier : « Ma généalogie est dans le nord de la France, mais les ateliers m’intéressent : j’ai participé à celui sur Heredis pour affiner mes connaissances, à un autre sur l’utilisation des bases de données sur Internet. Quand je serai dans le bain, je pourrais aussi assurer des permanences. » D’autres, motivés comme lui, pourront également participer à la numérisation des marins de Saint-Malo : « Il en reste encore 65 000 à faire », note le président. De quoi aviver la curiosité les plagistes la saison suivante…

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