La généalogie du pape François
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Né le 17 décembre 1936, à Buenos-Aires, sous l’identité de Jorge Mario Bergoglio, le pape François a été le seul souverain pontife à avoir choisi ce prénom, expliquant que « François est le nom de la paix, et c'est ainsi que ce nom est venu dans mon cœur ». Mais ce prénom était également bien sûr une référence au grand saint d’Assise, mais aussi une référence à sa famille, pour être un de ceux que portait son père, prénommé Mario Giuseppe Francesco, lequel le tenait lui-même de son propre grand-père paternel, et pour être aussi celui de son grand-père maternel – des détails généalogiques qui avaient peut-être compté…
Voilà pour François. Mais voyons d’un peu plus près les racines, italiennes comme on le sait.
Le patronyme, d’abord : BERGOGLIO, est la forme piémontaise de Bergaglio, nom manifestement de même racine que l’ancien verbe occitan bargahlar, signifiant « teiller », et qui doit avoir été hérité d’un lointain ancêtre (suffixe - glio) teilleur de chanvre.
La famille proche, ensuite : Jorge devenu François était l’aîné des cinq enfants d’un couple marié à Buenos-Aires le 12 décembre 1935. Le mari, comptable aux Chemins de fer ; la femme, née Regina Maria SIVORI, sera mère au foyer. Lui, né à Turin et d’origine piémontaise, venu en Argentine avec ses parents, vers 1928, pour y retrouver un oncle, qui avait traversé l’océan dès avant la Première Guerre mondiale, puisque s’étant marié à Buenos-Aires, en 1912 ; elle, issue d’une lignée originaire de Ligurie, avec ses racines à Cogorno, mais arrivée plus tôt, avec un père et un grand-père tous deux charpentiers, le second ayant pris le bateau à Gènes, dès les années 1870.
Des racines auxquelles François était resté très attaché. Dès 2005, venant participer au conclave au cours duquel fut élu Benoît XVI , il était allé découvrir le village piémontais de Portacomaro Stazione – une localité de 800 âmes – dont il avait tenu à remporter une poignée de terre. C’était dans ce village des environs d’Asti, qu’était venu s’établir (vers 1870/80 ?) son arrière grand-père, Francesco Bergoglio, natif du village voisin de Montechiaro. Modeste paysan, il avait acheté à un Juif la seule ferme du hameau de Bricco Marmorito – hameau aujourd’hui rattaché à Asti. Il y avait ensuite construit d’autres maisons, destinées à ses six enfants, dont certains descendants restés sur place sont les petits cousins du successeur de saint Pierre, qui les avait rencontrés en 2005.
Au-delà, la lignée des BERGOGLIO est connue depuis un Giovanni Bergoglio, né vers 1690 (voir ici l’arbre en ligne sur Geneanet de Dino Caretti), plus complète que celui proposé par Geneastar, lequel n’a jusqu’alors valu – sans que cela soit surprenant – aucun cousin au défunt pape…
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