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La Grande Collecte de la Libération joue les prolongations

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Si certains départements ou certaines villes ont commencé la Grande Collecte des archives de la Libération depuis le printemps dernier, d’autres commencent seulement maintenant à s’intéresser au projet, comme les Archives départementales du Gers.
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C’est le 17 avril 2024 qu’a commencé officiellement la « Grande collecte des archives relatives à la Libération » incitant les Français à partager les documents relatifs à cette période qui dormiraient dans leurs placards. Tout type d’archives est recevable : journaux intimes, correspondance, photographies, dessins, carnets de notes, mémoires mais aussi enregistrements sonores, visuels ou audiovisuels...

Ainsi que nous le présentions dans notre article du mois de mai, certains départements se sont jetés à corps perdu dans l’opération de collecte, comme le Calvados, pressé de fêter dignement le 80e anniversaire de la Bataille de Normandie dès juin 2024. De même, la Seine-et-Marne, l’Aube et le Val-d’Oise ont lancé dès les tous premiers jours leur collecte. Certaines archives municipales ont aussi contribué au mouvement, à l’image de celles de Montpellier qui ont bien travaillé tout l’été et ont même clos le sujet depuis le 15 octobre.

Ces précurseurs ont été rejoints par d’autres dépôts d’archives qui se sont lancés plus tard dans l’aventure, comme celui du Loiret qui a annoncé sa participation à cette Grande Collecte pendant l’été 2024, à l’issue de son déménagement et juste avant l’ouverture de sa nouvelle salle de lecture.

Les Archives départementales de l’Essonne ont aussi relancé l’appel à la collecte d’archives de la Libération : « Vous possédez des photos, des lettres ou tout autre document relatant cet évènement et plus largement concernant la Seconde Guerre mondiale en Essonne ? Venez nous les confier », rappellent-elles sur leur page Facebook.

Et dans le Gers, c’est seulement à partir de février 2025 que les habitants sont invités par les Archives départementales à apporter leurs documents. L’objectif est simple : collecter, sauvegarder et mettre en valeur les archives d’une période qui constitue la mémoire d’un moment central de l’histoire de France et du département du Gers en particulier. Il faudra, avant tout, prendre rendez-vous pour apporter vos archives qu’un archiviste examinera, identifiera et enregistrera, ou, le cas échéant, vous orientera vers une autre institution susceptible de les conserver.

Au niveau municipal, les Archives de Nantes ont organisé un premier rendez-vous pour les familles au début du mois de décembre et projettent d’en fixer d’autres en 2025. Il suffit de s’inscrire pour être prévenu. Comme partout, deux alternatives sont possibles, soit de déposer vos documents personnels pour numérisation, soit de les donner en originaux. Si vous choisissez de déposer vos documents pour numérisation, celle-ci s’effectuera aux frais des archives, puis vos documents vous seront restitués.

Enfin, au niveau national, le Service historique de la Défense poursuit ses travaux de collecte sur plusieurs points du territoire.

Alors, où que vous soyez, n’hésitez pas car c’est en confiant vos documents personnels aux Archives, quelles qu’elles soient, que vous les transmettrez aux générations futures, les faisant passer de la mémoire familiale à la mémoire nationale. Retrouvez le point de collecte le plus proche de chez vous grâce à la carte complète.

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