Les origines familiales de Blaise Pascal

Le célébrissime auteur des Pensées ne peut qu’avoir sa généalogie sur Geneastar, avec en l’occurrence un bien bel arbre fourni par Jacques Chanis et qui lui vaut à ce jour pas moins de vingt cousins et cousines.

Un bien bel arbre, dû au fait que Blaise Pascal était né avec, comme l’on dit, une petite cuillère en argent dans la bouche. Un enfant de la grande bourgeoisie de province et plus précisément d’Auvergne, puisque né voilà très exactement 400 ans à Clermont, le 19 juin 1623, sept ans avant que cette ville, ancienne cité épiscopale, ne soit réunie à sa voisine et rivale, Montferrand, ancienne ville comtale d’Auvergne.

Une famille bourgeoise, proche de la noblesse de robe, avec d’abord les PASCAL.

Son père, Étienne PASCAL – auquel Blaise devra largement son goût pour les sciences – avait été, conseiller du roi et second président de la Cour des Aides de Clermont, avant de se fixer à Paris, avec son fils et ses filles (dont une qui sera religieuse janséniste, à Port-Royal), comme on pourra l’apprendre par son article sur Wikipédia.

Son grand-père, Martin PASCAL, aurait épousé sa cousine germaine, Marguerite PASCAL de MONS. Son arrière-grand-père, Jean PASCAL, marchand et bourgeois de Clermont, était le fils d’un maître des requêtes en l’hôtel du roi, qui était également seigneur de Pertuis et était lui-même fils d’un marchand d’Ambert et petit-fils d’un dénommé Tassin PASCAL, notaire royal au Pertuis-en-Velay, en Haute-Loire. Une famille, anoblie en 1480 par Louis XI, qui portait pour armes d'azur, à un agneau pascal d'argent, la banderole croisée de gueules, sur laquelle les historiens se sont penchés, notamment Michel Boy, qui publia d’intéressantes et très érudites conclusions.

Côté maternel, les BEGON, appartenaient eux aussi à la bourgeoisie clermontoise, avec le grand-père, Victor BEGON, marchand et échevin de la ville, et les deux arrière-grand-père, Bonnet BEGON et Antoine FONTFREYDE, respectivement bourgeois de Montferrand et de Clermont, avec des origines aux environs, à Gerzat et Saint-Genès, et des ancêtres (DURAND), libraires et imprimeurs.

On notera enfin que par son arrière-grand-mère PASCAL, né DE BORT, notre star du XVII^e siècle avait pour ancêtres directs, à la 10^e génération, le couple Hugues de BORT (Bort-les-Orgues, en Corrèze) / Dauphine de LESTRANGE, marié vers 1360. Un couple qui lui vaut de descendre de la plupart des vieilles lignées féodales du Massif Central (CHASLUS, BEAUFORT, LA TOUR-d’AUVERGNE, MERCOEUR, VENTADOUR, SAINT-EXUPÉRY…), et bien sûr du roi Louis VI Le Gros, des ducs de Bourgogne de la première maison capétienne, des Comtes de Toulouse et par eux, entre autres, des empereurs romains d’Orient et du désormais presque incontournable Mahomet… Des ancêtres que l’inventeur de la première machine à calculer, aurait sans aucun doute eu du bien du mal à dénombrer.