Nous avons vu "La police d’hier et d’aujourd’hui, une histoire d’actions"

Le musée de la Préfecture de police situé dans le V^e arrondissement de Paris propose régulièrement des expositions temporaires complémentaires à son parcours permanent.

En ce moment, un espace est dédié jusqu’en novembre 2023 à l’évolution de la police et de ses actions des origines à nos jours.

Ceux qui ont fréquenté le service des archives de la Préfecture lorsqu’il se situait encore dans ce bâtiment, qui est aussi l’Hôtel de police des V^e et VI^e arrondissements, reconnaîtront l’ancienne salle de consultation qui abrite aujourd’hui les expositions temporaires.

À travers gravures, photos et objets, l’exposition raconte de quelle manière la sécurité des Parisiens a été assurée, depuis les agents de police du guet royal au XIII^e siècle aux gardiens de la paix actuels. Les noms par lesquels étaient désignés les agents au service de la sécurité du public ont changé au fil des siècles, comme leurs tenues. Tout cela est avant tout retracé par les nombreuses gravures présentées. Si vous aviez un ancêtre « officier de paix » ou « sergent de ville », vous saurez tout sur son rôle et la tenue que l’un et l’autre devaient revêtir.

L’évolution des dangers a aussi conduit à développer et modifier les moyens et outils d’intervention, aspects sur lesquels l’exposition revient aussi grâce à la présentation de quelques objets.

En lisant les cartels très détaillés, vous découvrirez que le service de Police-secours a été mis en place en 1928 et vous saurez tout sur les raisons du choix de la couleur bleue pour les tenues policières…

Quelques rares documents d’archives extraits des fonds de la préfecture de Police – consultables depuis déjà quelques années dans ses locaux du Pré-Saint-Gervais – émaillent le parcours. À signaler particulièrement, un registre de la Brigade fluviale qui a remplacé l’Inspection générale de la navigation et des ports créée en 1800. Comparable aux registres de mains courantes des commissariats, il comporte d’intéressantes informations nominatives.

Autre point utile pour les généalogistes dont un ancêtre policier serait mort en service : révélée à travers un exemple, l’existence de faire-part émis par la municipalité de Paris et conservés eux aussi dans les archives de la préfecture.

Une exposition intéressante pour tous d’un point de vue historique et plus encore pour ceux qui compteraient dans leurs ancêtres un membre des forces de l’ordre.