Plus de trois millions d'images d'archives d'Ukraine
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Comment ne pas saluer l’abnégation et la résilience des Ukrainiens qui continuent, aujourd’hui encore, à numériser leurs archives pour les préserver alors que leur pays est en guerre ?
À Kiev, le Centre de commémoration de l’holocauste de Babi Yar est une institution éducative qui documente le massacre perpétré les 29 et 30 septembre 1941. Ce terrible évènement, connu sous le nom de « Massacre de Babi Yar » est le plus grand massacre de la Shoah ukrainienne par balles mené par les Einsatzgruppen en URSS : 33 771 Juifs furent assassinés par les nazis, principalement par le 201e bataillon Schutzmannschaft, aux abords du ravin de Babi Yar à Kiev.
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Dans le cadre de son projet d’archives en ligne, le Centre mémoriel a déjà numérisé 3 240 565 images qui sont toutes librement consultables en ligne. On y trouve des quantités d’informations concernant les populations de la région, bien plus largement que celles qui furent concernées par le Massacre. En effet, parmi les fonds en ligne, nous avons notamment repéré pour vous :
- Archives de la région de Kiev : cartes de résidents vivant dans le territoire occupé entre 1941 et 1943 (environ 200 000 fiches) ;
- Archives de Kiev : fonds de la justice, registres d’état civil de 1919 à 1933 (environ 500 000 actes) ;
- Archives de la région d’Ivano-Frankivsk (villae qui était autrefois en Pologne et portait le nom de Stanisławów) : questionnaires pour établir les cartes d’identité de résidents de Stanislav (avant 1939), listes d’habitants par rue (1939), soit au total environ 200 000 images ;
- Archives de la région de Tchernihiv : fonds de la justice, registres d’état civil ;
- Archives de la région de Soumy : documents des synagogues ;
- Archives de la région de Mykolaïv (anciennement Nikolaïev en français).
Le site est en anglais, mais très ergonomique, et les documents sont facilement accessibles. Ces derniers sont rédigés en russe pour les plus récents, et en ukrainien pour les plus anciens. Certains documents proviennent également d’autres institutions étrangères, nous en avons par exemple consulté qui émanaient de Pologne.
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