Vandeler
Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Flandre d’autrefois : un hameau, une ferme de première importance, un château fort, un lieu-dit caractérisé par un bois dense ou un bouquet d’arbres, une clairière oubliée, un marais mystérieux ou bien encore le bord d’une rivière paisible. Pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Laare », « Van Laar », « Van Ler », « Van de Ler», pour désigner ceux qui étaient originaires de lieux-dits anciennement caractérisés par une clairière ou bien un terrain marécageux ou encore un côteau boisé. C’est à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte officiel, religieux ou civil, selon les anciennes provinces des Provinces Unies des Pays-Bas, du Brabant ou de la Flandre française que ce surnom d’origine s’est transformé en nom de famille héréditaire sous la forme Vandeler… Fréquence et localisation : le patronyme Vandeler compte moins de 10 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent dans la Meuse à la fin du XIXe siècle, département auquel il faut ajouter la Marne et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.