Côtes-d'Armor : la salle enfin rouverte et un nouveau moteur de recherche

L’événement était attendu de pied ferme, la salle de lecture des Archives des Côtes-d’Armor a enfin fini par rouvrir ses portes le 14 mars dernier. C’est la fin d’une période de fermeture beaucoup plus longue que celle initialement annoncée. En effet, les travaux qui ont débuté en 2020 ont connu une série de ralentissements -et même de défaillances d'entreprises- entraînant des retards qui se sont accumulés. Et avec deux faux départs : initialement annoncée pour le 1^er décembre 2022, puis en février, la date de réouverture avait fini par agacer même les usagers les plus patients de cette salle de lecture, tout en admettant que les archivistes n'y étaient strictement pour rien.

Tout est désormais rentré dans l’ordre, l’extension réhabilitation a été livrée, pour le plus grand bénéfice des chercheurs et généalogistes, qui ne boudent plus leur plaisir. Ils sont en effet les premiers bénéficiaires de ces lourds investissements destinés notamment à créer de nouveaux espaces d’accueil du public. Avec une salle de lecture désormais dotée de 32 places, de deux logettes pour consulter les archives numériques et audiovisuelles, d'une salle dédié aux travaux de groupe, complétée de trois grandes salles pour organiser des événements, ainsi qu’une salle d’exposition de 120 m², les usagers sont désormais au large.

Cependant, les travaux continuent puisque la construction de nouveaux magasins de conservation doit s'achever au mois de juin après trois ans de travaux, permettant enfin aux Archives des Côtes-d’Armor d’aborder sereinement les 30 prochaines années. 

Un autre chantier a également été livré, il s’agit de la mise en place d’un véritable moteur de recherche. Celui-ci est accessible aussi bien aux usagers de la salle de lecture, c’est-à-dire aux gens qui se déplacent, qu'aux internautes consultant le portail des archives en ligne. Le moteur est alimenté progressivement par les inventaires qui ont été un à un numérisés, normalisés, puis indexés. Le nouveau moteur doit faciliter la recherche dans les fonds, qu’il soient numériques ou non.