L'état civil de Genève intégralement numérisé

Cela fait 10 ans que les archives de Genève mènent un travail de numérisation des archives de l'état civil. Et bonne nouvelle, celui-ci est achevé ! Une base de données de près de 450.000 images est désormais consultable en ligne gratuitement afin de retrouver la trace de toute personne qui est née, s’est mariée ou est morte à Genève et continuer ainsi son arbre généalogique. 

Les décès étaient notés dans les « livres des morts » par des « visiteurs des morts », employés de l'Hôpital qui leur dispensait la formation adéquate. À la campagne, les pasteurs se chargeaient de cette tâche. Dès 1798, Genève étant annexée à la République française, les registres sont tenus par les officiers d'état civil des communes qui consignent les événements (naissances, mariages, décès) dans l'ordre chronologique de leur annonce.

On peut ainsi y trouver l'acte de décès de l'impératrice d'Autriche Sissi, assassinée au bord du lac le 10 septembre 1898 ou bien le registre sur lequel figure l'acte de naissance de Jean-Jacques Rousseau ou encore, on peut compulser le registre des mariés rédigé par le pasteur Jean Calvin en personne.

Les registres paroissiaux comprenant les baptêmes, mariages et les livres des morts sont en ligne depuis 1540 et jusqu’en 1798, accompagnés des répertoires permettent de retrouver toute personne qui est née, s’est mariée ou est décédée à Genève. L'état civil va ensuite jusqu'à 1880 en ligne, le reste étant consultable sur place en raison de la législation sur la protection des données personnelles. 

La ville se singularise par une tenue et une conservation de l'état civil remarquables : aucun registre ne manque à l’appel, contrairement à d’autres cantons ou pays, Genève a pu conserver ses archives quasi intactes, constituant une longue lignée de documents ininterrompue depuis des périodes reculées jusqu'à la fin du XIXe siècle. Ils sont consultables sur Internet par l'intermédiaire de l'application dédiée Adhémar.