Un nouveau portail pour les archives de l’Ofpra
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C’est en 2018 que l’Ofpra (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) inaugurait son site internet permettant la consultation en ligne des premiers dossiers numérisés. Sept ans plus tard, quasiment jour pour jour, cet organisme gouvernemental vient de lancer son nouveau portail, entièrement rénové, dont l’objectif premier est de permettre aux internautes de consulter notamment :
- la présentation des fonds ;
- des galeries ;
- des pages d’aides à la recherche ;
- des présentations détaillées de documents exceptionnels.
Avec ce site, l’Ofpra met également à la disposition des internautes une partie de ses archives les plus anciennes, entièrement numérisées, concernant les réfugiés ou apatrides protégés entre 1924 et 1952, au titre des accords Nansen : ces documents concernent spécifiquement des Russes, des Géorgiens et des Arméniens.
Contrairement aux rubriques généralistes, la consultation en ligne des dossiers nominatifs nécessite la création d’un compte personnel. Attention, même si vous aviez déjà un compte sur l’ancienne version du portail, la réinscription est obligatoire. Elle est gratuite et immédiate, mais nécessite une validation humaine de la part des services de l’OFPRA, donc uniquement les jours et heures de travail ouvrés.
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L’accès aux images des dossiers passe par un formulaire de recherche très facile à utiliser (par exemple à partir d’un patronyme ou d’un lieu d’origine), car toutes les caractéristiques de ces archives ont été indexées. Le fonds arménien contient les documents liés à l’activité des Offices de réfugiés arméniens, et principalement de l’Office arménien de Marseille. Le fonds géorgien rassemble les documents de l’Office des réfugiés géorgiens entre 1933 et 1942 et du Conseil des réfugiés géorgiens en France (1944-1952). Le fonds russe, quant à lui, réunit les archives de l’Office des réfugiés russes en France entre 1924 et 1942 puis entre 1945 et 1952.
Une recherche globale est également possible sur ce nouveau portail de l’Ofpra, et deux fonds complémentaires ont été partiellement indexés, celui des passeports et documents d’identité des années 1920 à 1950, appartenant majoritairement à des Arméniens et retrouvés isolés des fonds principaux, ainsi que le fonds des archives de la période 1942-1945, contenant les documents correspondant à l’activité du Bureau chargé des intérêts des apatrides (BCIA) placé auprès du Service des étrangers du ministère des Affaires étrangères en janvier 1942, en remplacement des offices de réfugiés, et fermé après la Libération.
Attention, ne cherchez pas sur ce site les dossiers des réfugiés de la guerre d’Espagne et des combattants républicains, ni les dossiers des autres nationalités européennes, réfugiés à la suite de la Seconde Guerre mondiale, ou réfugiés depuis les années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Tous ces dossiers-là ne sont pas numérisés pour le moment, même si le projet est lancé, et n’existent que sous format papier à consulter en salle de lecture, à Fontenay-sous-Bois dans le Val-de-Marne, après avoir pris rendez-vous.
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