Les « Cahorsins » c’est-à-dire les habitants de Cahors (Lot) auraient été « les premiers à rivaliser avec les Juifs dans l’art du prêt et du change ». Selon certains historiens, l’origine de cette appellation viendrait peut-être de la ville de Cavour, près de Turin dans le Piémont italien.
Le « chambrelan », ouvrier porcelainier exécutait son ouvrage en chambre, à son domicile (d’où son nom). Il procédait de travaux de peinture, de modelage, de fabrication d’émaux et de barbotine. En 1848, il y avait 1400 chambrelans dont 800 femmes, sans compter les enfants de moins de 16 ans.
A l’origine, les changeurs devaient récupérer les monnaies anciennes ou celles dont le cours n’était plus permis et donner à ceux qui les leur apportaient une valeur décrétée en espèces courantes. Mais les changeurs ne se contentaient pas de changer les espèces monnayées…
Charlatans et autres empiriques ou bonimenteurs n'étaient jamais bien loin des apothicaires. A Paris, certains charlatans avaient pignon sur rue, comme le Gros Thomas : malgré son travail à l’officine, ce dernier faisait audience plusieurs fois par semaine dans sa roulotte sur le Pont-Neuf.