Blanc
L’origine de ce nom de famille s’explique par un surnom donné il y a plus de sept siècles ! Au XIIIe siècle, au temps où les architectes et les compagnons commencent à construire nos cathédrales et où les campagnes se peuplent dans toute l’Europe, le besoin se fait sentir de différencier les individus. À cette époque ils n’ont que leur nom de baptême pour se distinguer les uns des autres. Le surnom qualificatif apparaît à ce moment, il fait référence à une particularité du premier « Blanc », de l’ancien français blanc, « (cheveux) couleur de lait, de neige », comme dans : « Et puis, apres l’aube, qui est purement blanche, qui senefie virginité… » (XVe siècle). Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le mérita le premier. À partir du XIVe siècle, ce surnom devenu usuel a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des terriers (précurseurs
du cadastre), puis au XVe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Fréquence et localisation : le patronyme Blanc compte 16 400 foyers et occupe le 25e rang des noms les plus répandus en France. Il se montrait déjà bien présent dans les Bouches-du-Rhône, le Var, le Rhône à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Haute-Savoie, le Vaucluse et l’ensemble de la région Ile-deFrance à la fin du XXe siècle. Pour mémoire : Leblanc, 6 000 foyers en France, se montre présent dans l’Ouest et le Nord. L’Europe des « Blanc » : Weissmann (Allemagne) ; Dewit, Dewite (Belgique et Pays-Bas) ; Albo, Blanco (Espagne) ; Bianchi, Bianco, Bianca (Italie) ; Blanco, Alvo, Alves (Portugal) ; Bielinski (Russie) ; Asproulês (Grèce) ; Valkonen (Finlande) ; Féher (Hongrie), etc.