Cloché
Un surnom fait référence à la particularité du premier « Cloche », « Cloché », de l’ancien français clocher, issu du latin cloppicare, « boiter », « clopiner ». Il fut donné à un homme qui souffrait d’une légère claudication. Dans le langage courant, nous disons d’ailleurs toujours « il y a quelque chose qui cloche » pour évoquer un petit défaut, sans oublier le fameux « cloche-pied » des jeux d’enfants. Le patronyme Cloche compte 100 foyers en France de nos jours dont 15 Cloché. Sous ces deux formes, il se montrait déjà bien présent dans le Nord, l’Aisne, l’Ille-et-Vilaine à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’Yonne et Indre-et-Loire et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Bien entendu, nous ne pouvons pas exclure l’existence de quelques noms de localités d’origine devenus noms de famille. À rapprocher des dizaines de lieux-dits « Cloche », « Cloché », « La Cloche » (« clocher d’une église », du gaélique cloc, « son d’une cloche », onomatopée apparentée à klic/klac, « son d’une sorte de crécelle ») que nous trouvons dans une vingtaine de départements situés en majorité en dessous de la Loire. Formes patronymiques proches : Clocher, 80 foyers en France, Rhône, Savoie, Dordogne ; Clochet, 100 foyers en France, Côtes-d’Armor, Finistère, Loiret ; Clochey, 35 foyers en France, Haute-Saône ; La Cloche, 25 foyers, Ile-de-France ; Clochez, 30 foyers, Nord-Pas-de-Calais ; Clochette, 50 foyers, Lorraine, etc.