Collet
Une forme du nom de baptême popularisé par le culte de saint Nicolas explique l’origine de ce patronyme. Le nom de baptême Nicolas s’étant transformé en (Ni)collet, Collet, il est devenu héréditaire à partir du XIIIe siècle. Saint Nicolas, évêque de Myre (IVe siècle) : sa vie reste entourée d’un grand mystère et de multiples légendes racontent ses bienfaits. Après l’Orient, le culte du saint s’est répandu dans tout l’Occident et notamment dans le nord de la France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse où il est le patron des écoliers. On le fête le 6 décembre, jour où selon la tradition, il fait la tournée des enfants avec des friandises pour récompenser les plus sages. C’est en quelques sorte le précurseur du Père Noël. Comme patronyme Collet compte 6 300 foyers, soit environ 17 000 personnes, et occupe le 153e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre très bien implanté
en Bretagne (Côtes-d’Armor), dans le Nord-Ouest (Ille-et-Vilaine), dans le Nord et dans la région Rhône-Alpes (Ain, Isère), etc. Si tous les Nicolas et les Collet d’Europe se donnaient la main… : Nicolaus, Nicklaus, Klaus, Klaas (Allemagne) ; Colleye, Colson, Colinus, Nicolus, Nicolaus, Niklaas, Claus (Belgique et Pays-Bas) ; Collin, Collet (Suisse romande) ; Nicolson, Colin, Colins, Collins... (Angleterre) ; Nicolas (Espagne) ; Niccolo, Nicola, Nico (Italie) ; Nico (Portugal) ; Nikolaos (Grèce) ; Miclos, Kolosk (Hongrie) ; Nikolaï (Russie), Nikossian (Arménie), etc.