Guyon
La racine germanique Wid (« bois ») avait un sens symbolique qui s’est perdu au fil du temps quand il fut adopté par les familles gallo-romaines. La christianisation aidant, Wid est devenu un nom de baptême. Apparu à partir du XIIIe siècle Guy, puis sous la forme régionale Guyon. Saint Guy : sacristain à Laeken près de Bruxelles (XIe siècle), fils de modestes paysans, effectue le pèlerinage de Jérusalem et revient terminer sa vie à Anderlecht. Il est le protecteur des sacristains, des laboureurs, des cochers et des carrossiers. Le nom de Guy fut porté par huit autres saints et bienheureux. Fréquence : le patronyme Guyon compte 3 585 foyers soit environ 9 500 personnes et occupe le 347e rang des noms les plus fréquents en France. Il se montrait déjà bien présent dans le Jura, le Doubs, la Saône-et-Loire, la Vendée à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Loire-Atlantique, le Rhône et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Pour mémoire : Guy, 3 440 foyers en France, soit environ 9 000 personnes, se situe en région Rhône-Alpes, Bourgogne, Franche-Comté, en Languedoc-Roussillon et dans le Centre ; Guyot, 7 120 foyers en France, soit environ 19 000 personnes, se situe essentiellement dans l’Est, le Nord-Est et en Bretagne.