Le Quéré
Un ancien surnom d’artisan explique l’origine de ce nom de famille devenu héréditaire à partir de la fin du XIIIe siècle, du breton kere, « cordonnier ». Fréquence et localisation : avec 2 475 foyers, soit environ 7 000 personnes, le patronyme Le Quéré occupe le 566e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le situait essentiellement en Bretagne, notamment dans les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Morbihan à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter ceux de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle Différentes formes patronymiques : Lequere, 60 foyers en France, Côtes-d’Armor ; Lequéré, Lequerre, au total 55 foyers en France, Loire-Atlantique ; Quéré, 2 950 foyers en France, pour un tiers dans le Finistère ; Querré, 120 foyers en France, Loire-Atlantique, Finistère, etc.
À rapprocher d’un autre surnom de cordonnier, Lesueur, 2 066 foyers en France, très présent en Picardie et en Normandie… et de ses différentes formes : Sueur, Suidre, Sudre, Sudour, Sudraud, etc. Il travaillait essentiellement le cuir neuf, de l’ancien français suor, sudre, surre, « cordonnier ». Si tous les cordonniers et les Le Quéré d’Europe voulaient se donner la main : Schumacher, Schumann (Allemagne) ; De Sueter, Lescohy, Schoen, Schoenmakers, Schoenman (Belgique et Pays-Bas) ; Courvoisier (Suisse) ; Shoemaker (Angeleterre) ; Zapata (Espagne) ; Calzolàio, Calzolari (Italie) ; Sapato (Portugal) ; Sapognikov (Russie) ; Varga (Hongrie) ; Suutari (Finlande) ; Papousakês (Grèce) ; Konjuradjian (Arménie), etc.