Lefèvre
Le surnom d’un ouvrier du fer, d’un forgeron explique l’origine de ce nom de famille. De l’ancien français feure, faivre, fievre, « ouvrier qui travaille les métaux », « forgeron », issu du latin faber, « homme qui travaille une matière », comme dans :
« En forgeant devient on febvre… » (XVe siècle) Autrefois chaque village avait son « fèvre »… souvenons-nous de la véritable fascination exercée par le « forgeron », le « maréchal-ferrant » : il commande le feu et transforme le métal, source de richesse et de prospérité. Ceux qui ont eu la chance d’en voir un travailler, n’oublient jamais la chaleur de la forge, le ronflement rauque du soufflet et le bruit régulier du marteau qui s’abat sur l’extrémité d’un fer rougi. Ils n’oublient pas non plus le chuintement du métal plongé dans l’eau et l’odeur forte de la vapeur qui s’en dégage… » Fréquence et localisation : Lefèvre, avec 13 715 foyers, soit environ 35 000 personnes, occupe le 38e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre présent dans l’Aisne, l’Oise, la Somme, en Ile-de-France, etc. Si tous les Lefèvre d’Europe se donnaient la main : Schmitt, Schmidt (Allemagne) ; Smith (Angleterre) ; Smit, Smet (comme Johnny Halliday, né Jean-Philippe Smet), de Smet, Desmets (Belgique et Pays-Bas) ; Herrero, Herrera (Espagne) ; Fabro, Fabri, Fabrini (Italie) ; Kovalki (Pologne) ; Kovalevski (Russie) ; Kovac (Yougoslavie) ; Kovaric (République Tchèque) ; Siderakês (Grèce) ; Demirdjan (Arménie), etc.