Pommarat
Le premier porteur de ce patronyme était sans doute natif de lieux-dits caractérisés par la présence de pommiers ou un homme qui se distinguait de ses contemporains par la possession de vergers. Sans remonter jusqu’au Paradis biblique (perdu à cause d’une pomme), rappelons la place particulière du pommier et de son fruit dans notre imaginaire collectif. Tour à tour défendue, convoitée, annonciatrice de bouleversements, la pomme roule dans nos têtes depuis des siècles ! Dans l’Antiquité grecque, elle est faite d’or au Jardin des Hespérides et attend patiemment qu’Hercule vienne la cueillir, mais elle fait aussi l’objet d’une « sacrée » bataille quand elle est jetée au milieu d’une assemblée de déesses, accompagnée par ces mots « À la plus belle ! » de là son appellation de « pomme de discorde ». Plus près de nous et de la formation de ce nom de famille, l’occitan pomaret, poumarede : « pommeraie » explique leur origine. Cet extrait d’un texte du Moyen Âge nous en fournit une illustration : « Ceulx s’esjouyssent qui ceuillent les premiers / En leurs jardins les fruitz de leurs pommyeres » (XVIe siècle). Fréquence et localisation : le patronyme Pommarat compte 30 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà présent dans le Cantal à la fin du XIXe siècle, département auquel il faut ajouter la Corrèze, les Bouches-du-Rhône et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Formes proches : Pomarat, 60 foyers en France, Cantal, Ardèche ; Poumarat, 235 foyers en France, fréquent dans le Massif central, notamment dans le Puy-de-Dôme et en Corrèze.