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Les racines familiales de Jean-Marc Ayrault

Sous cette orthographe, Ayrault est un patronyme assez fréquent, porté par plus de 500 foyers, majoritairement poitevins et surtout originaires des Deux-Sèvres. Un patronyme d’autant plus sûrement polyphylétique que ses variantes, également poitevines et des Deux-Sèvres, sont aussi nombreuses que fréquentes, ainsi Airault, porté par plus de 400 foyers et Hérault, porté à lui seul par plus de 2 000 foyers…

Pour tout banal qu’il soit, son étymologie reste en revanche peu claire. Classiquement donné comme équivalent du prénom anglais Herald et issu du nom de personne germanique Hariwald (formé sur hari = armée et waldan = gouverner), il peut également venir de l’ancien mot héraut, avec le héraut d’armes, expert en armoiries, qui a donné son nom à l’héraldique, la science du blason, mais qui désignait à l’origine un officier chargé de porter un message ou de faire une "criée", autrement dit une proclamation publique.

Le nouveau premier ministre est né en 1950 à Maulévrier, dans le Maine-et-Loire, où son père, Joseph, après avoir commencé comme ouvrier agricole était allé travailler dans une usine textile, où il avait terminé comme cadre. Un père dont les racines étaient à 100 % concentrées aux confins des trois départements du Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres et de la Vendée (Montournais, Le Pin, Rorthais, Chatillon-sur-Sèvre, Nueil, Cerizay, Cirières, Yzeray…, avec les familles Ayrault-Hérault, Tempéreau, Fuseau, Girard, Moreau, Favreau…). La lignée patronymique a son berceau à Saint Pierre et Saint Hilaire-des-Echaubrognes, où l’on peut remonter son arbre généalogique jusqu’à un Vincent Ayrault ou Hérault, né vers 1680, modeste paysan, marié avec Jeanne Devaux.

Du côté de sa mère, née Georgette Uzenot, couturière, originaire de Nantes, fille d’un cheminot et petite-fille d’un éclusier, les ancêtres sont à 100 % bretons et quasiment tous du Morbihan, avec les Le Gal, Baudic, Le Berre, Le Hellaye, Evano, Jehanno…, concentrés aux environs de Pontivy (Cléguérec, Mur-de-Bretagne, Guern, Saint Thuriau, Neuillac, Saint-Aignan…). La lignée patronymique peut être remontée jusqu’à Charles Uzenot ou Euzenot, marié vers 1650 à Guillemette Burnard et établi à Guern.

Mi-poitevin / mi-breton, Jean-Marc Ayrault n’a pas d’ancêtre remarquable, pas plus que de cousins.

Si en effet ses racines, en Bretagne, s’entremêlent, notamment par les Le Forestier, avec celles de Marine et Jean-Marie Le Pen, qui ont eux aussi des ancêtres à Neuillac et ses environ, le nouveau premier ministre n’est nullement cousin des leaders du F.N. Pas plus qu’il ne l’est de Jean-Louis Borloo et Roselyne Bachelot, enracinés dans le même secteur.

En Poitou, il ne l’est pas davantage avec François Fillon, dont les racines paternelles sont géographiquement très proches, malgré de nombreux patronymes communs, comme Caillaud, Bremaud/Bremand ou encore Sourisseau (patronyme par lequel une parenté reste toutefois possible…). Il ne cousine pas plus avec François Hollande, qui a lui aussi des ancêtres dans les Deux-Sèvres, mais dans un tout autre secteur.

Le seul espoir d’une parenté insolite reste peut-être avec Valérie Trierweiler, née Massoneau, d’Angers, dont la famille maternelle est originaire de Montreuil-Bellay, à tout juste vingt kilomètres de Maulévrier. Une piste à creuser…

Commentaires

1 commentaire
  • Portrait de Eric LE SABAZEC

    Le 24/02/2021 Mise en évidence du lien de parenté entre Edwy PLENEL, Jean-Marc AYRAULT, Julien de NORMANDIE

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