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Les racines familiales du gouvernement Attal

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Le gouvernement Attal nommé en deux temps, les 11 janvier et 8 février 2024.
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Compte X Gabriel Attal

D’emblée, le nouveau gouvernement a affiché une belle diversité, au niveau des origines. Le Premier ministre Gabriel Attal ayant donné l’exemple, avec sa triple culture, treize ministres et secrétaires d'état ont des racines à l’étranger : en Afrique (Gérard Darmanin et Rachida Dati), au Brésil (Bruno Le Maire), à Maurice (Prisca Thevenot), en Italie (Marina Ferrari, Sabrina Agresti-Roubache et Stanislas Guérini), en Espagne (Patricia Mirallès via l'Algérie), en Grèce (Chrysoula Zacharopoulou), en Arménie (Guillaume Kasbarian), en Algérie (Fadila Khattabi) et au Maroc (Sarah El Haïry), au Rwanda (Hervé Berville) et bien sûr en Belgique.

En France, le voyage généalogique prend la direction de :

  • la Normandie avec les ancêtres de Sébastien Lecornu (aux racines essentiellement concentrées dans les trois départements de l'Orne, du Calvados et de l'Eure), d'Eric Dupond-Moretti (Orne) et de Marie Lebec ;
  • la Picardie, avec les ancêtres d'Amélie Oudéa-Castéra et de Catherine Vautrin ;
  • l'Anjou et le Val-de-Loire, avec les ancêtres de Christophe Béchu et de Marc Fesneau ;
  • la Corrèze, avec Frédéric Valletoux et Franck Riester) ;
  • le Rhône, avec la lignée patronymique de Jean-Noël Barrot ; 
  • la Bretagne, avec Olivia Grégoire et avec les Guevenoux de Marie Guévenoux, qui ont migré de Redon vers la Picardie, en passant par Eu ;
  • le Nord, avec Patrick Vergriete,
  • l’Alsace avec Franck Riester (Bas-Rhin) ;
  • le grand Sud avec Dominique Faure (née Oustric), Thomas Cazenave, Olivia Grégoire (et sa lignée patronymique dans la Drôme), Nicole Belloubet (et ses racines aveyronnaises), Roland Lescure (et sa lignée patronymique, connue à Girat, dans le Lot, dès le temps d’Henri IV…)

En revanche, si on considère uniquement le gouvernement restreint annoncé en janvier, les racines au sud de la Loire (Castéra, avec lignée patronymique à Lectoure, dans le Gers ; Retailleau, née Galdin, avec racines dans le Gard et en Lozère), dans l’Est (hormis celles de Vautrin) et en Bretagne (si ce n’est pour Séjourné ?) sont relativement absentes.

Des lignées évidemment issues du monde rural modeste (Lecornu, charbonniers) et parfois du milieu artisanal (Vautrin, carrossiers de pères en fils, à Fère-en-Tardenois, dont un ancêtre fut maire), face à des familles issues de l’immigration (Darmanin, venus de Malte, par la Tunisie et les Dati, arrivés du Maroc) et face aussi à des familles très bourgeoises voire lancées (Amélie Oudéa-Castera, nièce de Patrice et Alain Duhamel, ce dernier époux de Nathalie Saint-Cricq ; Le Maire, descendant de la grande bourgeoisie, dont les Lebaudy).

Et bien sûr, des ancêtres couronnés :

  • très proches pour Le Maire (descendant de Joseph Ier d’Autriche et de Philippe II d’Espagne et donc parent de Louis XIV, de Louis XVI et par alliance de Napoléon) ;
  • Attal, descendant de Charles VI le Fou ;
  • Darmanin de Saint Louis ;
  • Dupond-Moretti de Louis VII et d’Aliénor d’Aquitaine ;
  • Oudéa-Castera, Belloubet et Lecornu de Louis VI le Gros ;
  • Roland Lescure de Philippe VI.

Beaucoup ont leur arbre généalogique sur Geneastar, avec un nombre de cousins très variable : 85 pour Le Maire, 20 pour Franck Riester, 16 pour Nicole Belloubet et Dupond-Moretti, 16 pour 8 pour Lecornu, 6 pour Oudéa-Castera, 5 pour Vautrin et Olivia Grégoire et Darmanin et 3 pour Béchu, sachant que le nombre des cousins d’Attal, a bondi de 69 à plus de 111 depuis son arrivée à Matignon ! Auxquels on peut ajouter Jean-Noël Barrot, avec celui de son père, Jacques Barrot.

Parallèlement, on trouve des généalogies inexplorées, restant à découvrir (Bergé, Thévenot, Lebec, voire Séjourné et bien sûr Dati, dont on ne dépasse pas les grands-parents). Avec notamment des recherches promettant d’être passionnantes, à Maurice, sur la généalogie de Thévenot avec les très classiques ancêtres venus d’Inde, pour remplacer les esclaves affranchis (Balasoobramanen ou Balasoobrananian, Ramassamy ; Thevenot étant le nom de son mari, banquier, d’une famille originaire du nord de la Haute-Saône).

En dehors donc de ces arbres disponibles sur Geneastar, de façon plus ou moins complète, on trouvera sur Geneanet l'arbre généalogique de Fesneau, publié par Philippe Galliot. D’autres généalogies sont assez faciles à explorer via divers arbres en ligne, ainsi celle de Roland Lescure, comptant de nombreux ancêtres à particules, comme on en trouvera aussi dans l’arbre de Frédéric Valletoux, par sa mère, née CUNIN des BROSSES, le faisant descendre de Philippe III le Hardi.

Pour ce qui est enfin des parentés surprises, on retrouve celles déjà révélées, de Darmanin avec Marine Le Pen et Brigitte Macron, de Lecornu avec Borne, et de Belloubet avec Ferrand. Tout cela, en attendant mieux, car ce nouveau gouvernement apporte aux généalogistes – c’est le moins que l’on puisse dire – de quoi chercher…

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