Généalogie de Pierre Soulages : le Rouergue à 100 %
soulages-pierre.jpg
Né à Rodez, chef-lieu de l’Aveyron, le peintre Pierre Soulages avait toutes ses racines concentrées dans ce seul département. Une situation généalogique très classique à sa génération.
Son père, Amans SOULAGES, très représentatif des hommes de son époque, avait d’abord appris le métier de forgeron-serrurier, comme en témoigne son feuillet matricule militaire, consultable sur le site des Archives départementales de l’Aveyron. Mais il avait ensuite choisi de quitter quelques temps son département natal, pour faire quelque 100 kilomètres et aller jusqu’à Montauban, apprendre le métier – alors résolument d’avant-garde et plein d’avenir – de mécanicien. C’est ainsi qu’il était revenu comme carrossier et devenu propriétaire d’un atelier de voitures hippomobiles. Âgé de 42 ans à la naissance de son fils, il était veuf d’une première union (contractée en 1895, à Montrozier, avec Lucile Pélagie GALTIER).
soulages-amans-rm.jpg
Sa mère, Aglaé Zoé Julie CORP, était vendeuse d’articles de chasse et pêche.
Si le couple s’était connu en ville, où tous deux travaillaient, ils étaient tous les deux d’origine rurale – un profil là aussi très classique – et tous deux enfants de cultivateurs, avec des ancêtres quasiment tous paysans (hormis de très rares exceptions, dont un maçon, un vigneron…).
À cette précision près : les ancêtres de la lignée paternelle étaient concentrés au nord-ouest de Rodez, dans les communes de Firmi, Saint-Cyprien-sur-Dourdou, Auzits ; Nauviale… Autant de communes limitrophes de Conques, dont il a réalisé les vitraux de la cathédrale. Des communes toutes proches aussi de de Decazeville, ville dans laquelle ont vécu les premiers Soulages connus, avec le couple Jean SOULAGES / Marie LABOROE (dans la paroisse Saint-Michel de cette ville) et avant lui, un couple Jean SOULAGES / Catherine MURAT, lui décédé à Decazeville en 1716 et né vers 1656.
De leurs côtés, les ancêtres maternels sont concentrés au sud-est de Rodez et d’abord à Comp-la-Grandville (ainsi qu’à Trémouilles, Canet-de-Salars…).
La généalogie proposée sur Geneastar, qui ne vaut à ce jour au défunt peintre que quatre cousins partageant avec lui des ancêtres communs, présente des lacunes. Elle sera toutefois complétée :
- pour le sosa n° 11 (Rose Albrespy) par l’arbre en ligne de Zaz ;
- et pour le sosa n° 15 (Marie Jeanne Costes) et sosas 26/27 (couple JOURDAN/CRANSAC) par l’arbre en ligne de Nicolas Rolland.
soulages-pierre-geneastar.jpg
Pourtant, même si ces arbres permettent de remonter assez loin sur certaines lignées, aucun des ancêtres retrouvés ne conduira pour autant hors de l’Aveyron, où se profilent par ailleurs quelques belles endogamies. L’arbre généalogique d’un Français provincial, du début du XXe siècle.
Liens utiles
- Généalogie de Pierre Soulages sur Geneastar
- Connaissez-vous les frères Caillebotte, peintre et photographe ?
- Picasso : une généalogie compliquée
- Henri-Edmond Cross, un peintre au nom qui en cache un autre
- Le Douanier Rousseau : descendant... d'un douanier
- Généalogie et origines de Georges Braque
- L’intrigante généalogie de Rosa Bonheur
- Les origines de Toulouse-Lautrec
- Les véritables origines familiales de Monet
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.