Caine
Le latin canis, « chien » nous a laissé plusieurs patronymes. Ils sont issus d’anciens surnoms donnés à des hommes de petite taille, « comme de jeunes chiens ».
Le patronyme Caine compte 40 foyers en France de nos jours et se montrait présent dans le Nord, dans la Seine (à Paris) à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Gironde, le Rhône et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. En ce qui concerne Cayne, nous n’en dénombrons qu’une seule naissance sous ce nom entre 1891 et 1915, c’était en Haute-Garonne.
- Canin, 125 foyers en France, Bouches-du-Rhône, Haute-Vienne, Isère ;
- Cagne, 115 foyers en France, Saône-et-Loire, Jura, Meurthe-et-Moselle ; à rapprocher de câgne, « mauvais chien » ; « chien paresseux ».
- Cagnon, 395 foyers en France, Savoie, Doubs, Somme, etc.
Signalons également l’existence de Bichon, d’après l’ancien surnom d’un homme barbu, par évocation du « barbichon », sorte de caniche dont le nom originel signifiait « chasseur de canards ». Ce nom de famille est porté par 1 078 foyers en France, notamment dans l’Ouest, Loire-Atlantique, Deux-Sèvres, Maine-et-Loire, Vienne, etc. Par contre, notons une origine différente pour Canet, 1 100 foyers en France (Lot, Cantal, Aude) ; Cannet, 250 foyers en France (Saône-et-Loire). Ils sont issus de surnoms d’hommes originaires de lieux-dits « Canet », de l’occitan cana, « l’endroit où poussent des roseaux ».