Colnet
Forme du nom de baptême popularisé par le culte de saint Nicolas qui s’est transformé par l’intermédiaire de (Ni)colas, Colas, Colin, Colinet et enfin Colnet. Saint Nicolas, évêque de Myre (IVe siècle) : sa vie reste entourée d’un épais mystère et de multiples légendes racontent ses bienfaits. Ayant appris que son voisin, ne pouvant donner à chacune de ses trois filles une dot décente, les destinait à la prostitution, il jeta dans son jardin trois bourses d’or. Autre légende, celle des trois enfants assassinés et mis au saloir que saint Nicolas ressuscita. Après l’Orient, le culte du saint s’est répandu dans tout l’Occident et notamment dans le nord de la France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse où il est le patron des écoliers. On le fête le 6 décembre, jour où il fait la tournée des enfants avec des friandises pour récompenser les plus sages. C’est le précurseur du Père Noël…
Comme patronyme Colnet est porté de nos jours par 105 foyers en France, essentiellement dans les Vosges, en Meurthe-et-Moselle, dans le Bas-Rhin, en Côte-d’Or, en Haute-Marne, etc. Si tous les Nicolas et le les Colnet d’Europe se donnaient la main… : Nicolaus, Nicklaus, Klaus, Klaas (Allemagne) ; Colleye, Colson, Colinus, Nicolus, Nicolaus, Niklaas, Claus (Belgique et Pays-Bas) ; Collin, Collet (Suisse romande) ; Nicolson, Colin, Colins, Collins... (Angleterre) ; Nicolas (Espagne) ; Niccolo, Nicola, Nico (Italie) ; Nico (Portugal) ; Nikolaos (Grèce) ; Miclos, Kolosk (Hongrie) ; Nikolaï (Russie), Nikossian (Arménie), etc.