Péronnée
Nous sommes en présence de formes dérivées de Péron, un hypocoristique (forme familière transformée par abréviation) du nom de baptême popularisé par le culte de saint Pierre (du grec petros, « rocher »).
Saint Pierre, apôtre (1er siècle) : son premier nom était Simon, mais Jésus lui donna le surnom symbolique de « Pierre » quand il lui dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église… ». Le jour de la Pentecôte, Pierre annonça publiquement aux Juifs la résurrection du Christ et baptisa sans tarder les premiers chrétiens. La tradition rapporte qu’il fut emprisonné à Rome sous Néron et crucifié vers l’an 64. Sur sa tombe s’éleva plus tard la basilique Saint-Pierre de Rome, centre de la Chrétienté. Près de deux-cents saints et bienheureux portent le nom de Pierre.
Fréquence et localisation : le patronyme Péronnée compte moins de 10 foyers en France de nos jours. Il nous oriente vers les formes proches comme : Péronnet, 825 foyers en France, Allier, Loire, Rhône, Isère ; Péronneaud, 25 foyers en France, Charente-Maritime ; Péronnes, très rare, moins de 10 foyers en France, présent en Mayenne. Nota : la cité de Péronne dans la Somme doit son nom au gaulois perros, « source » Autre piste, une déformation du celtique piron (oie) pour « lieu désert où les oies s’ébattent en liberté ».