Boulenger
Ce patronyme est porté de nos jours par 510 foyers en France (Normandie, Hauts-de-France, Ile-de-France). Il était déjà présent à Bonningues-les-Ardres dans le Pas-de-Calais à la fin du XIXe siècle. À son origine, un ancien surnom de boulanger devenu nom de famille, d’après le vieux français bolenger, « celui qui fabrique du pain en forme de boules » comme dans : « Que totz boulangers de la ville d’Angers fassent loyaux denrees de pain » (XVe siècle).
L’art du boulanger : au XIIIe siècle, il vendait des pains «d’avoyne et de bled », son atelier comptait un « joindre » ou « geindre » (un apprenti), des bluteurs (tamiseurs) et des pétrisseurs. Au XVIe siècle, pour devenir maître boulanger à Paris, il fallait avoir vingt-deux ans accomplis, professer la religion catholique, présenter un certificat de bonne vie et mœurs, « n’être atteint d’aucun mal dangereux qui se puisse communiquer », avoir fait trois années d’apprentissage et avoir accompli son chef-d’œuvre, à savoir « convertir en tot sortes de pâtes et de pains trois septiers de farine… » .
À noter un « Bois Boulenger », commune de Daméraucourt dans l’Oise, qui signale la présence ancienne d’une famille Boulenger en ce lieu.
Formes patronymiques proches : Boulengier, 30 foyers en France, Nord ; Leboulenger, 75 foyers en France, Calvados, Manche, etc.
Pour mémoire : le patronyme Boulanger, avec 5 440 foyers, soit environ 14 600 personnes, occupe le 184e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre fortement implanté au-dessus de la Loire et en particulier dans les Hauts-de-France.