Noms de famille

Cabé

Ce patronyme fait partie de ces noms dont l’origine fleure bon la Doulce France : un bois dense ou un bouquet d’arbres, une clairière oubliée, un marais mystérieux ou bien encore une forme de relief bien caractéristique. Remontons le temps : pour différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a surnommé le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan du nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Cabé », l’homme qui était originaire d’un lieu-dit cave, cabe, « grotte », « excavation », du latin tardif cava, « fossé », issu du gaulois cauos de même sens. À partir du XIVe siècle, ce surnom a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des « terriers » (précurseurs du cadastre), puis au XVe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de
sépulture qu’il est devenu un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Autre piste d’origine – pour les Cabé du Sud de la France – un surnom de cavalier, de l’ancien béarnais caber, issu du latin caballarius, « chevalier ». Fréquence et localisation : le patronyme Cabé compte 140 foyers en France de nos jours. Il se montrait déjà bien présent en Seine-Maritime, à Paris, dans l’Eure, en Haute-Garonne à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’Oise, la Loire-Atlantique et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. De toute évidence le patronyme Cabé doit être considéré comme « monophylétique » (du grec mono, « seul » et de phylum, « tribu »). Cette notion s’est appliquée en généalogie à un nom de famille – issu d’un seul individu – à souche unique. Plus un patronyme est rare, plus tous ses porteurs ont des chances d’être « cousins ».

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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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