Noms de famille

Challier

Ce patronyme fait partie des noms dont l’origine fleure bon le Massif central et l’Occitanie. Remontons le temps : afin de différencier les hommes qui n’avaient jusqu’au XIIIe siècle qu’un nom de baptême, on a pris l’habitude de désigner le noble comme le roturier, le chevalier comme le simple paysan par le nom de sa terre d’origine. C’est ainsi que le Moyen Âge a vu se développer le surnom de « Challier », « l’homme qui était originaire de “Chalier” », « Challier », « l’endroit caractérisé autrefois par un ou des amoncellements de pierres, de rochers », du celte kal, « pierre » suivi du suffixe arius. Au XVe siècle, ce surnom a pu être consigné sur les anciennes chartes et les registres des « terriers » (précurseurs du cadastre), puis à partir du XVIe siècle, c’est au hasard d’un acte de baptême, de mariage ou de sépulture qu’il est devenu
un nom de famille héréditaire, c’est-à-dire transmis par le père de génération en génération. Fréquence et localisation : le patronyme Challier comptait 362 naissances en France entre 1966 et 1990. Il se montrait présent dans l’Eure-et-Loir, le Gard, les Hautes-Alpes, la Savoie à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter la Manche, les Bouches-du-Rhône et l’ensemble de la région Ile-deFrance à la fin du XXe siècle. De toute évidence le patronyme Challier doit être considéré comme faiblement polyphylétique : du grec poly, « plusieurs » et de phylum, « race », « tribu ». Cette notion s’applique à un nom de famille qui s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes, deux ou trois au maximum pour le nom qui nous intéresse ici. Forme proche : Chalier, de même origine, 276 naissances en France entre 1966 et 1990, présent dans le Cantal, le Puy-de-Dôme, le Rhône, l’Hérault, etc.

Variantes
Chalier

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Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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