Noms de famille

Cordier

Votre nom de famille pourrait remonter au début du XIVe siècle : en 1313, on relève plus de trois cent cinquante professions différentes dans le précieux « Livre des Mestiers » dressé sur ordre d’Étienne Boileau, prévôt du Roy. Il nous fait connaître le détail du travail de cette foule d’artisans et de commerçants qui peuplait campagnes, bourgs et cités. Comment le nom de famille Cordier est-il né ? Entre le Ve et le XIIIe siècle chacun des habitants de notre pays portait seulement son nom de baptême. À partir du XIIIe siècle, pour différencier les homonymes devenus trop nombreux, on a pu surnommer « Cordier », « celui qui fabriquait ou qui vendait des cordes », comme dans « Cinq livres tournoiz à Jehans li cordiers… » (XVe siècle). Ce nom de métier est devenu héréditaire – se transformant en nom de famille transmis par le père – à partir du XVe siècle, au hasard d’une transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture. Pour mémoire : les cordiers de Paris remanièrent leurs statuts en 1394 avec, entre autres interdictions, celle du travail de nuit. Ils avaient pour obligation de fournir gratuitement les chevêtres, c’est à dire les brides et les licols destinés à la maison royale. Fréquence et localisation : le patronyme Cordier compte 5 160 foyers, soit environ 14 000 personnes et occupe le 204e rang des noms les plus fréquents en France. Il se montrait déjà bien présent en Seine-Maritime, dans le Nord et le Pas-de-Calais à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Doubs, la Meurthe-et-Moselle et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. L’Europe des Cordier : Saiter (Allemagne) ; Cordell (Angleterre) ; Cordero, Cordellas (Espagne) ; Verevkine (Russie) ; Struna (Yougoslavie), etc. L’histoire a gardé mémoire de Nicolas Cordier, professeur hydrographe (1682-1766) : nous lui devons plusieurs ouvrages sur la navigation et des cartes de la côte normande.

Nos dossiers associés aux noms de famille

La nouvelle loi relative au choix du nom issu de la filiation doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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