Gimel
Quand la paisible Montane s’élance pour un spectaculaire saut cadencé de plus de 140 mètres... elle offre à Gimel un attrait touristique indéniable.
Commençons par nous intéresser à l’origine du nom de cette commune située à une quinzaine de kilomètres de Tulle en Corrèze. L’excellent ouvrage dénommé Toponymie générale de la France d’Ernest Nègre fait directement allusion aux cascades. Il précise : « (ce nom vient) peut-être de l’occitan Gimels (« les jumeaux » en occitan) autrement dit « les deux (sauts) » pour désigner les deux cascades supérieures ». D’autres auteurs évoquent toujours cette notion de gémellité, mais à propos des ruines de deux vieux châteaux, de Castra gemella... Comme nom de famille, Gimel est porté par 215 foyers en France, Installés dans le Puy-de-Dôme, en Dordogne, dans le Lot, à Paris, en Gironde, sans oublier 15 foyers Gimelle
Gimel-les-Cascades, bénéficie d’une réelle notoriété depuis plus de cent ans. Voici la légende d’une carte postale qui lui était consacrée dans les années 1900 : « Premier Grand Prix du Touring-Club, Merveille de la France Centrale classée par arrêté du Ministère des Beaux-Arts…». Au début du XXe siècle, le site de Gimel avait déjà éveillé l’attention des plus hautes autorités de l’État et séduisait de très nombreux touristes !
Dans son édition de 1932, l’annuaire Didot-Bottin mentionnait à Gimel en Corrèze la présence de notables, d’artisans et de commerçants parmi les 653 Gimelois et Gimeloises de l’époque : maire, A. Peyrat ; curé, Graffeuil ; agriculteur, P. Mourdie, aubergistes, Broussolles, Veuve Chadebech, Maurianges ; bois contreplaqués, Malherbe ; marchands de cycles, Chastres ; marchand de fruits et légumes, F. Maurianges ; restaurant, Parc Vuillier, etc.