Picot
Nous sommes probablement en présence d’un ancien surnom d’un terrassier, de l’homme qui utilisait un pic dans ses activités quotidiennes, de l’ancien français pic, picasse, « outil aigu servant à creuser, à casser, détacher la pierre, la roche ».
Nota : une confrérie de Montmorillon (Vienne) portait autrefois le nom de « Picaulz » ou « Picots ».
Comme patronyme, Picot est porté de nos jours par 3 460 foyers et se montre présent sur pratiquement tout le territoire français, notamment dans la Manche, à Paris, en Seine-Maritime, en Vendée, en Haute-Vienne, etc. Il serait plus rapide de citer les trois départements sans aucune naissance sous ce nom entre 1966 et 1990 : le Cantal, l’Aveyron, la Lozère… Formes patronymiques proches : Picod, 85 foyers en France, Jura, Ain, Rhône ; Picault, 670 foyers en France, Loiret, Paris, Sarthe ; Picaud, 1 250 foyers en France, Creuse, Loire-Atlantique, Morbihan, etc.