Ratier
L’origine de ce nom de famille s’explique par un surnom donné il y a plus de sept siècles ! Il fait référence à une particularité du premier « Ratier », « l’homme fin et rusé » (par association au caractère prêté à l’animal), de l’occitan rat, « rat » issu de raditus, « qui ronge », mais aussi parfois dans le sens de « capricieux », « cachottier », voire « d’avare », etc. Nota : l’occitan ratièr a désigné l’épervier, tueur de rongeurs comme le piégeur de rats. Ce surnom strictement individuel à son origine est parvenu jusqu’à nous en raison de la forte personnalité de celui qui le mérita le premier. Voir également les lieux-dits « Ratier », « Le Ratier », « Les Ratiers » sur les communes de Neuville et de Volvic dans le Puy-de-Dôme et de Théneuille dans l’Allier. Faut-il y voir des lieux-dits où autrefois les rats pullulaient ? Fréquence : le patronyme Ratier compte de nos jours 730 foyers en France. Il se montrait déjà bien présent en Vendée, en Charente, en Haute-Vienne, dans l’Aveyron, à la fin du XIXe siècle, auxquels il faut ajouter la Somme, la Haute-Garonne et la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Forme proche : Ratié, 145 foyers en France, Cantal, Aveyron, etc. La forme Rattier, portée par 375 foyers en France se montre présente dans l’Orne, la Mayenne, dans la Sarthe, en Vendée, etc.