Soulard
Le sens de (trop) grand buveur n’est apparu qu’à la fin du XVIe siècle et semble trop récent pour avoir donné naissance à des surnoms et donc à des noms de famille (de l’ancien français sôul, « rassasié », qui avait d’abord le sens de « glouton »). Rapprochons-nous plutôt du surnom de l’homme qui habitait une maison à étage, à plate-forme. Il explique la formation de ces noms de famille, de l’ancien français solier, sollier, soulier, « étage », et par extension, « logement », « chambre », comme dans : « Je vous metrai priveement en ung solier dont j’ai la clef » (XVIe siècle), de l’occitan solièr, « soupente », « grenier à foin», « plancher », « étage ».
Fréquence et localisation : ce nom est très implanté dans tout l'ouest de la France, notamment à la fin du XIXe siècle dans les départements du Maine-et-Loire, de la Vendée et des Deux-Sèvres, auxquels on peut ajouter la Loire-Atlantique et la Gironde à la fin du XXe siècle. Il est porté de nos jours par plus de 2000 foyers.