Les racines familiales de François-Xavier Bellamy

Comme énoncé dans notre n° 272, l’arbre généalogique de François-Xavier Bellamy, présenté sur Geneastar mais ne lui valant – pour l’instant – que 11 cousins, offre le parfait prototype d’une généalogie bourgeoise. Il fourmille de familles devant leur position sociale aux efforts conjugués de plusieurs générations ayant su monter dans l’échelle sociale et s’y maintenir, tout en offrant une galerie familiale socialement très homogène, bourrée notamment d’ancêtres ayant porté des « noms de sieuries » et également très concentrée géographiquement, avec les trois quarts des racines en Bretagne, aux côtés d’Angevins et de Berrichons et avec de très ponctuelles racines excentrées, des Alpes à l’Espagne (ESPINOSA, établis à Nantes au XVI^e siècle).

Si la lignée patronymique, émaillée de notaires, conduit à Guipry, en Ille-et-Vilaine (jusqu’à à un laboureur né vers 1590), les quartiers maternels, essentiellement nantais, comptent beaucoup de grands bourgeois, avec notaires, armateurs (GUILLON, DUBOGEON) et raffineurs, et offrent même quelques ramifications aux Antilles et vers l’Île Maurice, avec notamment l’inventeur du sucre candi « À la Perruche ». Des lignées aux origines souvent modestes, telle celle des Polo, agents de change issus d’un artisan taillandier.

On pourra compléter cet arbre de Geneastar par les beaux arbres en ligne de Henri et Simone Renaud, pour la branche PERRET, de Patrick Brunet-Moret, pour la branche BOUBÉE et de Dominique Legendre, pour les ancêtres OLLIVIER-MAIRY.

Sur l’ancêtre raffineur (François Marie Cossé 1806-1858), on lira les notes données sur l’arbre d’Alain Garric et l’article de Wikipédia consacré à la famille COSSÉ.

Enfin, pour les ascendances couronnées (Louis VI le Gros), via les COSSÉ, FOULOGNE, ERARD, on consultera la base Pierfit et pour les ancêtres à la Martinique et à Maurice, eux-mêmes aux origines variées, dont le Lot-et-Garonne, on se reportera à l’arbre en ligne de Bernard Romefort.