Noms de famille

Alesandrini

Ce nom de famille est issu d’un nom de baptême évoquant un saint Alexandre. Son étymologie nous fait remonter le temps. Tout d’abord, elle nous ramène aux sources de la Bible et du Nouveau testament avec sa signification symbolique. Comment ce nom de baptême est-il devenu héréditaire ? Entre le Ve et le Xe siècle chacun des habitants de notre pays ne portait que son nom de baptême. À partir du XIII e siècle, pour différencier les individus, le nom de baptême Alexandre a fait l’objet de très nombreuses variantes, notamment en fonction des parlers locaux en Corse, en Italie comme en France… Enfin, ce n’est qu’à partir du XV siècle au hasard, de la transcription sur un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que ce nom de baptême est devenu héréditaire, se transformant en nom de famille. Le grec ancien alexandros, « l’homme qui protège de l’ennemi » (de alesko, « protéger », « repousser » et de andros, « homme ») est à rapprocher bien sûr du nom d’Alexandre dit « Le Grand » (IVe siècle av. J.-C.), roi de Macédoine et fondateur d’un empire immense. Dans la réalité, les nommés Alexandre, Alesandrini qui sont nos contemporains doivent plutôt leur nom aux huit papes, à 50 saints et à 100 princes, rois et empereurs qui popularisèrent ce nom de baptême en Europe. Fréquence et localisation : le patronyme Ale sandrini compte 20 foyers en France de nos jours. Il se montrait bien présent en Haute-Corse à la fin du XIX e siècle, département auquel il faut ajouter Provence, Côte-d’Azur et l’ensemble de la région Ile-deFrance à la fin du XX e siècle. Patronyme proche : Alexandre, 238 rang des noms les plus fréquents en France avec 5700 foyers en France se montre fréquent en Seine-Maritime, dans le Pas-de-Calais, en Saôneet-Loire, etc. L’Europe des Alexandre : Alexander (Allemagne, Pays-Bas ou Angleterre), Allessandro, Alessandrino (Italie) Alexandroff (Russie), Alexandrowicz (Pologne), Alexandrou (Grèce), etc.

Variantes
Alexandre
Alexander
Allessandro
Alessandrino
Alexandroff
Alexandrowicz
Alexandrou

Nos dossiers associés aux noms de famille

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Coup de théâtre en pleine « trêve des confiseurs », une proposition de loi veut offrir la possibilité de choisir entre le nom du père et de la mère ! Pourquoi et comment ? Explications de Patrick Vignal, député porteur de ce texte, et analyse de sa portée.
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Les noms de famille des Québécois de souche ont été introduits par les immigrants venus principalement de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Si le fait de situer un nom de famille sur une carte peut se concevoir comme première approche de la quête des origines, cette démarche peut aussi se révéler comme une clé pour débloquer une recherche. Voici un tour d’horizon des sites Internet à interroger, avec leurs points forts et leurs limites.
Depuis 2016, la procédure de rectification administrative permet de faire corriger une erreur matérielle simple, par exemple, un accent manquant, une lettre en trop, un prénom mal orthographié, directement par l'officier d'état civil du lieu où l'acte a été dressé.
S’il est possible de changer de nom de famille pour un motif légitime, il est également possible de le faire rectifier. Cette modification peut être faite directement par l'officier d'état civil. Pour les rectifications plus complexes, c'est le procureur de la République qui intervient.
En principe, on ne peut donc pas changer de nom de famille, sauf si on invoque un motif légitime. Et dans ce domaine, la définition est assez ouverte. La procédure est réglementée et se déroule en deux étapes distinctes.
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