Desbordes
Ancien surnom de l’homme qui était originaire « des Bordes », de l’ancien français borde et du provençal borda qui désignaient « la maison champêtre », « la chaumière ». À considérer comme étant issus du germanique bord, « cabane en planches ». De là, les nombreux noms de lieux-dits qui désignaient ces demeures modestes : « Bord », « La Borde », « Bordes », « Les Bordes »... Les textes de la fin du Moyen Âge nous rapportent l’existence en 1543 d’un François, seigneur de la Borde, près de Vodable en Basse-Auvergne (actuel Puy-de-Dôme). Nous ignorons s’il appartenait à la famille du même nom établie en Limousin, en Berry et dans la Marche (actuelle Creuse). Un banquier nommé « de la Borde » devint le conseiller financier de Louis XVI, alors qu’un de ses quatre fils, député à l’Assemblée constituante, est mort en 1794 sous le « tranchant révolutionnaire », lisez la « guillotine ». Fréquence et localisation : le patronyme Desbordes compte 1 215 foyers en France de nos jours. Il se montrait très présent en Haute-Vienne, Charente, dans la Marne à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter l’Allier, la Vienne et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle. Formes patronymiques proches : Desborde, 30 foyers en France, Ain, Dordogne, Haute-Vienne ; Debordes, 115 foyers en France, Deux-Sèvres, Côtes-d’Armor… Pour mémoire : Bordes, 3 070 foyers en France, Corrèze, Haute-Garonne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Gers, etc.