Les racines familiales d'Indira Ampiot, Miss France 2023
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Dès l’élection d’Indira Ampiot au titre de Miss France 2023, les spécialistes des généalogies de stars s’en sont donnés à cœur joie, avec déjà un début d’ascendance sur Geneastar, établi à partir des quelques rares informations diffusées dans la presse. Principalement deux : la nouvelle élue, née le 19 septembre 2004 à Basse-Terre, est fille de Didier AMPIOT et Béatrice TEJOU ; elle a perdu récemment sa grand-mère, dont l’avis de faire-part est disponible en ligne (Eliane JOYEUX, épouse d’Alex TEJOU).
D’où une branche TEJOU, avec Alex, fils de Guy et de Mireille LAUGIER, et ici la généalogie ascendante LAUGIER, trouvée sur l’arbre en ligne, déposé sur Geneanet, par Marie-Pierre WACCUS-LAUGIER, et donc seule branche répercutée sur Geneastar. Une généalogie montrant les LAUGIER ayant leur berceau dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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Un arbre qu’il est cependant possible de compléter :
- par les quartiers TEJOU, avec l’arbre en ligne de Jean-Marie Baltimore montrant la famille venue à la fin du XIXe siècle de Calcutta, comme de nombreux domestiques indiens des Antilles, avec une lignée GALAS/GALA, que l’on peut parallèlement remonter jusqu’à Virginie GALA, née vers 1804 ;
- par les quartiers JUGLAS/PETIT, via l’arbre en ligne de Renée Secco, livrant d’intéressantes racines, très dispersées dans l’Hexagone. À la fois dans l’Aveyron (Saint-Rome-de-Tarn et Saint-Affrique : MARZIAL, POYEN), à Dieppe (GRESSIER), dans l’Yonne, à Saint-Rémy-de-Domats, avec un écuyer arrivé en Guadeloupe comme militaire (Séraphin DE BLAINE), et à l’étranger, avec des ancêtre allemands et hollandais (VAN GANSPOEL, VAN DER VENNE).
Côté JOYEUX, la famille, établie à Vieux-Habitants, semble descendre d’un charpentier nommé Pierre JOYEUX, né vers 1796 et fils d’une « Julie dite DAILLOT », lequel avait sans doute reçu ce patronyme assez classique, lors de son affranchissement.
Restent les AMPIOT... La consultation des fichiers de l’Insee via Géopatronyme montre le patronyme porté à la fois en Haute-Saône (pour les plus anciens) et en Guadeloupe (à Pointe-Noire, après 1916), laissant supposer qu’un Ampiot franc-comtois avait pu traverser l’Atlantique.
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Mais cette hypothèse ne résistera pas aux recherches. Les arbres en ligne de Jacques de Lacaze et de Jean-Marie Baltimore déjà cité, montre en effet les AMPIOT de Guadeloupe issus d’un Pierre AMPIOT, décédé en 1860 à Pointe-Noire, que son acte de décès fait naître vers 1805 et dit fils de parents inconnus. Un ancêtre vraisemblablement nommé ainsi arbitrairement, toujours dans le même contexte, et sans référence à des homonymes présents sur l’île, par exemple comme propriétaires, en ce que remontée des AMPIOT de Haute-Saône – pas très facile à remonter – conduit à une lignée lorraine, portant le patronyme HAMPIAUX – nom encore représenté aujourd’hui – et descendant d’un couple HAMPIAUX/MONNANT, marié avant 1630 et établi à Hammeville, en Meurthe-et-Moselle.
Voilà donc une généalogie très classique de la Guadeloupe, avec le melting pot entre ancêtres autochtones et vieilles lignes françaises, et avec in fine une belle surprise. En effet, lorsque l’on pousse plus avant sur la lignée LAUGIER, à Castellet-lès-Sausses, on découvre que Miss France 2023 cousine, par un couple d’ancêtres communs (Jean LAUGIER / Catherine BOFARD, mariés vers 1650) avec… Valérie Pécresse !
Liens utiles
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Commentaires
Didier ampiot est le fils de
Pierre AMPIOT (°ca 1805+1860)