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Les origines familiales d'Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025

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Angélique Angarni-Filopon, élue Miss France 2025, présente une très belle généalogie martiniquaise. Très très martiniquaise… Un modèle du genre !
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Capture TF1

Quelle est la généalogie d’Angélique Angarni-Filopon, hôtesse de l’air de 34 ans originaire de la Martinique, élue Miss France 2025 ? Il suffit de la demander !

Si elle n'est pas encore exposée sur Geneastar (ce qui ne devrait pas tarder), elle se trouve en partie sur Geneanet grâce à un arbre mis en ligne... par son père lui-même. Enfin un arbrisseau – il faut un début à tout - qui risque fort d’être rapidement retiré, du fait de la médiatisation de sa fille et du fait que son propriétaire ne s’est pas connecté depuis quelques années. Mais voilà une bonne base. Après, il suffit de tirer les fils, pour découvrir à notre reine de beauté une très belle généalogie martiniquaise. Très très martiniquaise… Un modèle du genre !

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Arbre généalogique de Jean-Pierre Angarni, père de la nouvelle Miss France, en ligne sur Geneanet.
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Capture Geneanet

La branche paternelle

D’abord les ANGARNI.

Une seule famille porteuse de ce nom, fabriqué on ne sait trop comment, à l'image de la plupart des noms donnés aux esclaves affranchis (on trouve en Martinique une famille GARNY DE LA RIVIÈRE).

La famille descend de Marcel (nommé quant à lui ANGARMI, avec un M), son arrière-arrière-arrière-grand-père, né le 16 janvier 1813 au Carbet, au nord-ouest de l’île, non loin de Saint-Pierre, et décédé en 1897, cultivateur propriétaire à Fonds-Saint-Denis, dit à son mariage « fils naturel de feu Mademoiselle Elisabeth » et à son décès « fils de dame Marie Elisabeth PORFI ». Une aïeule à propos de laquelle Monique Pasquereau, sur son arbre en ligne, donne des informations plus précises, en citant un acte concernant Marcel, dit "fils de Zabeth négresse esclave n° 1316 de M. Mascré. Parrain : Pirame (nègre de Mme Veuve de Castelnau). Marraine : Magdeleine (négresse du Sieur Eyma commerçant à St Pierre). Acte d'individualité n° 87 devient Marcel Angarmi". Un parcours très classique aux Antilles françaises.

Tout aussi classique a été son mariage, en 1852 au Carbet, avec Lucile CHANTALOU, fille d’Angèle CHANTALOU. Cette dernière est dite née vers 1794 « en Afrique » selon son acte de décès (au Carbet, en 1849). Dans toutes les branches, comme très souvent en Martinique, on arrive en butée avec des mères célibataires, connues sous leurs seuls prénoms. Citons par exmeple Julie (TORON), Lucile, mère de Franchine, Marie Victoire FARGE, du Prêcheur, Marie-Ursule (JACQUES), Théolite MILIDATE (MORLAPE).

De même, dans la généalogie de l’arrière-grand-mère, Jeanne Abdon JEAN-BAPTISTE, trouvée dans l’arbre mis en ligne par Nadine Gibaud, qui donne les mêmes ancêtres cultivateurs et souvent (petits) propriétaires, et conduit aux mêmes aïeules (Marie Marthe, Élise (MAURICRACE), Agathine CANOVIE, Adelaïde (MARSION), Geneviève (JEAN-BAPTISTE). Avec cependant quelques couples plus anciens, comme le charpentier prénommé Gayotte et sa femme Bibiane ou comme Jacques SAINT-DENIS, né vers 1729 et décédé en 1783 au Carbet (avec acte de sépulture en ligne), époux de Luce, décédée en 1809, et dont la fille était qualifiée de vivrière.

Tout cela, en passant par un mariage entre cousins germains, cas classique d’une endogamie très courante, que l’on retrouve par ailleurs chez les CHANTALOU.

La branche maternelle

Passons maintenant aux FILOPON maternels. Tous les porteurs de ce nom, que l’on ne rencontre que sur l’île, descendent d’une Claire FILOPON, décédée en 1861 à Morne-Vert, « âgée de 89 ans, née au Carbet, célibataire, fille naturelle de feue demoiselle Marguerite (son précision de nom) », dont le fils, Louis, épousa en 1853 Sophie SERVIUS, fille de Jeanne Rose SERVIUS, elle-même fille de Scholastique (sans nom) et dont le l’arrière-petit-fils, Louis Gaston (fils d’une autre Scholastique), épousa en 1882 Désirée DUMONT (petite-fille d’une Elisabeth et d’une Rosie (REGINON).

Avec cependant quelques ancêtres à creuser, comme le couple Louisy LOUIS, père de Févrilette, et époux de Clémence SIGOUL, ou comme Marie Ermina FARGE, couturière, fille de Marie-Victoire…

Avec au final une question au terme de l"édition 2025 du concours : Zabeth, Angèle, Théolite, Bibiane, Agathine, Marguerite, Rosie et toutes ces autres aïeules, étaient-elle aussi belles que leur lointaine descendante, notre reine Angélique, qui peut être quant à elle très fière de ses belles racines ?

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Liesse finale après l'annonce des résultats du concours Miss France, présidé par Sylvie Vartan et présenté par Jean-Pierre Foucault, sur TF1.
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