Verdier
Le surnom d’un garde-forestier dans le Nord et une évocation d’un lieu-dit d’origine caractérisé par un verger dans le Midi, expliquent l’origine de ce nom de famille. De l’ancien français verdier (« habillé de vert »), nom de l’officier de l’administration des « Eaux et Forêts » dont la juridiction portait sur une étendue de bois et de territoire appelée verderie, comme dans : « Il est tenu de donner un disner au verdier et au sergent de la dicte forest » ou dans : « Robert Le Forestier, juge verdier et capitaine des chasses des eaux et forest du comte de Louviers » (XVIe siècle). En occitan, verdier désigne la couleur verte, mais aussi une branche verte. Dans certains cas, verdièr est s’appliqué à un petit oiseau de la grosseur d’un moineau, très friand des fruits et des vergers... il est également à rapprocher de « verger ». Noms de localités aux formes proches mais d’origine différente : « Le Verdier », « le verger » (Tarn) ; La Verdière (Var), Verdese (Corse), Verdets (Pyrénées-Atlantiques), Verdon (Dordogne) : chacune de ces localités doit son nom au latin viridis, « vert », probablement en raison de la vigueur de sa végétation. Fréquence et localisation : le patronyme Verdier compte environ 4 500 foyers en France de nos jours. Il se montrait présent sur l’ensemble du territoire français et notamment dans le Puy-de-Dôme, la Corrèze, l’Hérault, la Loire, les Hautes-Pyrénées à la fin du XIXe siècle, départements auxquels il faut ajouter le Rhône, la Haute-Garonne, la Gironde, la Seine-Maritime et l’ensemble de la région Ile-de-France à la fin du XXe siècle.